2007
DOI: 10.1016/s0221-0363(07)89809-x
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L’annonce du diagnostic en sénologie : en fonction de la classification BIRAD

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“…Les attitudes observées sont très variables sur ce point : un grand nombre de patients ne demandent rien, alors que d'autres exigent de voir le médecin, quitte à devoir attendre l'interprétation de l'examen. L'attitude du praticien doit consister en une acceptation du dialogue avec le patient demandeur, dans un cadre adéquat [3,4]. Il s'agit de laisser au patient le libre choix de s'exprimer et de poser des questions, en l'écoutant sans jamais trop en dire (éviter le jargon médical ou les explications médico-techniques, inutiles, voire parfois nuisibles ; on est alors dans le registre du « jargon magique angoissant [36] »), sans aller au-delà de sa demande.…”
Section: E´couter Le Patientunclassified
“…Les attitudes observées sont très variables sur ce point : un grand nombre de patients ne demandent rien, alors que d'autres exigent de voir le médecin, quitte à devoir attendre l'interprétation de l'examen. L'attitude du praticien doit consister en une acceptation du dialogue avec le patient demandeur, dans un cadre adéquat [3,4]. Il s'agit de laisser au patient le libre choix de s'exprimer et de poser des questions, en l'écoutant sans jamais trop en dire (éviter le jargon médical ou les explications médico-techniques, inutiles, voire parfois nuisibles ; on est alors dans le registre du « jargon magique angoissant [36] »), sans aller au-delà de sa demande.…”
Section: E´couter Le Patientunclassified
“…Alors que m'était donnée l'opportunité d'être associé aux activités de formation conduites par B. Barreau au sein de la Forcomed [2,3], lesquelles sont dédiées aux radiologues exerçant pour la plupart d'entre eux leur activité dans le champ de la sénologie, et dont les objectifs comportent certes l'amélio-ration des compétences techniques mais prêtent aussi une attention rigoureuse au contenu de l'information délivrée et aux techniques de communication, je suis interpellé à plusieurs reprises en consultation par des patientes sur l'inutilité du dépistage auquel celles-ci s'étaient jusqu'alors assujetties, précédant le diagnostic d'un cancer qui pouvait d'ailleurs ne pas être infra-clinique... ; l'une d'entre elles allant jusqu'à m'apporter un exemplaire de la revue Sciences et Avenir intitulé : « Cancer du sein : le diagnostic en question(s) [8] »... Force est d'admettre, à partir d'un tel constat sur le terrain, qu'il existe un hiatus problématique entre, d'une part, les objectifs et les enjeux du dépistage, organisé ou non, tel qu'il est perçu par les radiologues et les cliniciens, avec ses bénéfices indiscutables mais aussi ses risques et ses limites ; et les représentations et/ou les croyances qui s'y rattachent, la confusion persistante qui existe entre dépistage et prévention, l'ignorance de la démarche constamment effectuée à la recherche du meilleur compromis bénéfices/risques, la mise en exergue fréquente des écueils certes réels mais pour le moins « démobilisa-teurs » à l'égard du dépistage... Un ouvrage souvent cité dans les travaux portant sur les risques liés au dépistage, car rédigé par un auteur anglosaxon semble-t-il éminent, intitulé « Dois-je me faire tester pour le cancer ? : peut-être pas, et voici pourquoi [12] …”
Section: Quelle Est La Question Posée ?unclassified
“…-cela implique que des décisions difficiles de mise en surveillance peuvent être le fait du seul premier lecteur ; -la conduite à tenir doit être certes cohérente avec la classification exprimée ; -et l'on constate, ce qui est heureux, que les applications de la classification ACR s'améliorent avec la formation, l'expérience et le volume de lecture des radiologues ; -mais, surtout, le problème posé réside dans le fait de communiquer une information appropriée, ce qui est illustré de façon exemplaire dans une telle situation... C'est ce que B. Barreau qualifie de « gestion de l'information paradoxale [3] ». Ainsi, une patiente m'interpelle en consultation en ces termes : « Je ne comprends pas : on m'a parlé d'une anomalie probablement bénigne ; mais, dans le même temps, on m'a conseillé une surveillance semestrielle pendant un an, puis annuelle pendant deux ou trois ans... » Une telle situation me conduit bien sûr à avoir recours aux compétences qui ne sont pas les miennes ; et les radiologues lui confirment le fait qu'adopter une telle attitude revient à s'inscrire dans le strict respect des consignes de surveillance préconisées dans une telle situation ; -on pourrait aller jusqu'à dire que cette patiente « avait de la chance », car les difficultés semble-t-il souvent éprouvées au niveau du classement ACR3, situation de « gestion du paradoxe » mais aussi de l'incertitude, peuvent conduire au fait que l'attitude « adoptée » n'est pas toujours « adaptée » (il serait proposé un complément d'imagerie dans un pourcentage non négligeable d'anomalies classées ACR3)...…”
Section: Exigences De Formation Et De Cohé Rence Dans Le Recueil Et Lunclassified