L'Acces des Femmes a la Culture (1598-1715): Un Debat D'Idees de Saint Francois de Sales a la Marquise de Lambert

DeJean, Joan; Timmermans, L.J.M.

doi:10.2307/1771656

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“…During the extensive querelle des femmes in Renaissance and early modern Europe, pro‐woman (or feminist) contributions would typically respond to misogynist views by adopting one of two strategies: either by promoting the superiority of women over men on the grounds of sexual difference, or (less frequently) by arguing that men and women are spiritually or intellectually equal while minimizing sexual difference. As noted by Linda Timmermans, the superiority (or difference) approach is a popular genre that finds its roots in Christine de Pizan's work and in Henricus Cornelius Agrippa's (frequently reedited) 1529 treatise De nobilitate & praecellentia foeminei sexus (Timmermans 1993, 247). These authors then paved the way for a wide range of arguments for the superiority of women over men, generally grounded in different accounts of reason and, most of all, of bodily sexual differences.…”

Section: Feminist Perspectives In the History Of Philosophymentioning

confidence: 99%

“Nature and Society Give Women a Great Habit of Suffering”: Germaine de Staël's Feminism and Its Challenges

Sabourin¹

2023

The Southern J of Philosophy

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Germaine de Staël (1766-1817, despite having published a considerable body of work, is seldom regarded as a feminist philosopher. Unlike, for instance, Mary Wollstonecraft of the same period, Staël is not directly arguing for the equality of the sexes. She even, at times, makes surprisingly derogatory remarks about women's nature. I argue that she is nevertheless putting forward a brand of difference feminism, which deserves our attention as a contribution to feminist reflections on gender norms in the early modern era. Staël's contribution takes the form of a plea for the improvement of women's lives that engages with the combined action of nature and society. I clarify the meaning that we should ascribe to Staël's frequent appeals to nature and argue that, for her, society and education should be used to correct (alleged) natural weaknesses instead of reinforcing them. I also give an overview of Staël's political proposals toward the improvement of women's lives, which call for a better form of political regime than the one she lived in, as well as a better access to education and a more egalitarian conception of marriage.Germaine de Staël's contribution to French literature is relatively well known today in francophone countries. One can think, for instance, of her novels Delphine and Corinne, or Italy. She is, however, much less known for her philosophical works and ideas, despite having published critical reflections on Rousseau's complete works; a treatise developing an original Charlotte Sabourin is a faculty member at Douglas College. Her research engages with feminist questions in early modern philosophy, with a special focus on Immanuel Kant's work and his immediate reception. She is the author of "Kant's Enlightenment and Women's Peculiar Immaturity" (Kantian Review, 2021), "Theodor von Hippel on the Status of Women in Germany" (in Women and Philosophy in Eighteenth-Century Germany, Oxford University Press, 2021), and "Critical Perspectives on Religion" (in The Routledge Handbook of Women and Early Modern European Philosophy, Routledge, forthcoming).

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“Nature and Society Give Women a Great Habit of Suffering”: Germaine de Staël's Feminism and Its Challenges

Sabourin¹

2023

The Southern J of Philosophy

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“…Nous retrouvons cette même relation dialogique entre les deux femmes jouant respectivement le rôle de la maîtresse et de l'élève dans la plupart des comédies du recueil Gherardi (Théâtre italien, 1700), où la servante Colombine se charge de l'instruction de sa jeune maîtresse Isabelle en lui expliquant les mécanismes pour exploiter à son avantage le mariage mal assorti qu'on lui a imposé. L'autre modèle de référence est représenté par le personnage moliérien de Célimène dans Le Misanthrope (1666), celui de la femme entourée de prétendants qu'elle s'amuse à tromper et qui, à cause de son influence, ont été dénaturés, métamorphosés en de petits-maîtres efféminés, à l'identité incertaine 32 .…”

Section: Femmes Coquettes Femmes Scandaleuses ?unclassified

Le scandale de l’intime : la coquetterie entre rébellion et transgression dans le Théâtre Italien d’Evaristo Gherardi1

Cederna¹

2018

atlante

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Avant de présenter les résultats de notre recherche à partir du répertoire de la Comédie-Italienne (1680-1697, nous allons examiner quelques définitions préliminaires des notions de « scandale » et d'« intime », selon les dictionnaires de l'époque. Quelques définitionsLe Dictionnaire de Furetière définit le « scandale » comme une doctrine et/ou un comportement « choquant » les moeurs « ou la commune opinion d'une nation », exposés en public : Action ou doctrine qui choque les moeurs, ou la commune opinion d'une nation. La prédication de l'Evangile était un scandale chez les Juifs, et une folie chez les Gentils […]. Un pécheur secret ôte du moins le scandale […] 4 .À propos de l'adjectif, le Dictionnaire précise qu'il s'agit d'actions et de comportements qui « choquent le génie d'une nation », en matière religieuse et morale (« une doctrine ou des moeurs corrompues »), donnant pour exemple « la vie scandaleuse et libertine » de certaines filles, ainsi que les libelles et les injures :Scandaleux, euse : adj. Qui a une doctrine ou des moeurs corrompues, et qui choquent le génie d'une nation. Quand on censure une proposition, on la déclare scandaleuse, hérétique, contraire à la foi et à la morale. On enferme aux Magdelonnettes les filles qui mènent une vie scandaleuse et libertine. On fait faire réparation à ceux qui ont semé des libelles scandaleux, qui ont dit des injures scandaleuses.On évoque aussi l'utilisation du mot pour des raisons de marketing :On a donné le titre de Chronique scandaleuse, à une histoire de Louis XI composée par un greffier de l'Hôtel de ville de Paris, quoiqu'il ne dise de mal de personne ; mais les libraires y ont mis ce titre pour le mieux vendre.Le scandale désigne également le « bruit » provoqué par un « affront », une diffamation de quelqu'un en public :Scandale se dit aussi du bruit, de l'éclat, de l'affront qu'on fait en public à quelqu'un. Ces bretteurs ont été dans cette maison, ont tout jeté par les fenêtres, y ont fait un grand scandale. […] Il a publié des libelles contre cette femme, qui lui ont fait grand scandale.De même, dans la définition du verbe, le scandale apparaît comme une action calomnieuse, portant atteinte à la réputation de quelqu'un :Scandaliser : donner du scandale, ou en recevoir ; pécher ou donner occasion au péché ; trouver mauvais (ce seigneur de village se scandalise, si on ne lui donne pas le premier encens, le pain bénit). [..] Déchirer la réputation de quelqu'un, le blâmer. Cet impudent va scandaliser partout cette femme, il la décrie, il la calomnie, il lui fait des affronts.Quant à la notion d'intime, une notion « qui reste rebelle à la définition » 5 , en ce qui concerne ses premières occurrences, elle désigne des liaisons très étroites entre des individus : « De tous genres. Il n'a guère d'usage qu'en cette phrase. Ami intime, qui signifie, un ami cordial, un homme avec lequel on a une liaison d'amitié très étroite. En ce sens il est quelquefois substantif. C'est son intime » 6 . Le mot désigne aussi des qualités se dérobant à l'analyse (« Nous ne pé...

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L'Acces des Femmes a la Culture (1598-1715): Un Debat D'Idees de Saint Francois de Sales a la Marquise de Lambert

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