“…Le 5 e épisode suggère que sous son apparence de libérateur, il s'agit en fait d'un occupant aussi odieux, sinon pire, que les Français… Divers événements en ce sens sont évoqués par l'Empecinado : sa politique de « terre brûlée » en Estrémadure et au Portugal, le sac de Badajoz après sa « libération » par les troupes anglo-portugaises 39 ; la caméra montre en outre la destruction de la Fabrique de porcelaine de Madrid, présentée comme un acte, parmi d'autres, de sabotage délibéré au profit de l'économie britannique. 32 Enfin, la série profite du discrédit de la vulgate nationale-catholique du conflit, qui avait connu son apogée à l'orée des années 1960, avec le colloque organisé à Saragosse en mars/avril 1959, conformiste dans son approche et particulièrement orienté 40 , et l'essai du sulfureux juriste Carl Schmitt, Théorie du partisan (1962). Elle s'appuie en revanche sur la nouvelle historiographie libérale, principalement menée par Miguel Artola, un Hommage artistique ou tentative pionnière de révision historique ?…”