Iodide prophylaxis in Poland after the chernobyl reactor accident: Benefits and risks

National surveillance for radiological exposures and intentional potassium iodide and iodine product ingestions in the United States associated with the 2011 Japan radiological incident

“…Even though there were very few adverse effects reported with these probable KI ingestions, the clinical effect patterns were similar to those reported after mass prophylaxis with KI in Poland during the Chernobyl reactor accident. 2 CDC also identified 10 probable exposures to various iodine/iodide products such as kelp and imported iodidecontaining products such as "Rabano Yodado", a Mexican nutritional supplement containing KI and tincture of iodine.…”

“…Past incidents involving uncontrolled radiological release such as the Chernobyl reactor accident showed that prophylaxis using potassium iodide and other iodide containing products can result in adverse reactions including abdominal pain, vomiting, skin rashes, and in some rare cases an exacerbation of chronic obstructive lung disease. 2 For the Japan incident, the public health recommendation was not to take KI or any other pharmaceutical countermeasures for the US. However, there was a perceived risk and fear of radiological poisoning from this event by the public.…”

Use of iodine for water disinfection: iodine toxicity and maximum recommended dose.

“…Some of these individuals had underlying thyroid disease. Single 100-mg doses of potassium iodide for thyroid protection after a nuclear accident caused infrequent and mild extrathyroidal side effects and no longterm thyroid changes (61).…”

Accident de centrale nucléaire et risque de cancer de la thyroïde

“…En Pologne, 18 millions de doses d'iode stable ont été distribuées les jours suivant l'accident, et la dose d'irradiation de la thyroïde est restée bien inférieure à 50 mSv. Depuis, aucune augmentation de l'incidence du cancer de la thyroïde liée à cette contamination n'a été décelée [12]. L'augmentation de l'incidence du cancer de la thyroïde observée dans la plupart des pays industrialisés, dont la France [13], depuis les années 1970 est attribuée essentiellement à un meilleur dépistage des petits cancers de la thyroïde par échographie, cytoponction et une meilleure pratique médicale, ainsi que, probablement, à d'autres facteurs tels qu'une augmentation de la fréquence de l'obésité [14].…”

“…L'iode stable administré sous la forme d'iodure de potassium (KI) inhibe la fixation des iodes radioactifs et peut réduire de plus de 95 % l'irradiation de la thyroïde, s'il est pris en quantités suffisantes et quelques heures avant la contamination, ou si la prise est faite simultanément à la contamination, et de 50 % seulement si elle a lieu 6 h après (Tableau V) [16]. En Pologne, 18 millions de doses d'iode stable ont été distribuées et seuls trois cas de bronchospasmes spontanément réversibles ont été signalés [12]. Une hyper/hypothyroïdie peut survenir en cas de pathologie thyroïdienne préexistante, ce qui est exceptionnel chez le sujet jeune.…”