This study explored the relationship between intimate partner violence (IPV) and current contraception use among ever-married women in Jordan. Analysing a sample (n = 3434) from the 2007 Jordan demographic and health survey, women who reported ever experiencing severe physical violence from their husband were significantly less likely to use contraception than women who did not report severe physical violence (OR = 0.34). Conversely, women who reported ever experiencing sexual IPV were significantly more likely to use contraception (OR = 1.50). Emotional and less severe physical IPV were not significantly related to contraception use. Education, wealth, age, number of children, and fertility preferences were positively associated with contraception use, while residence in the Badia area and consanguineous marriages were negatively associated with contraception use. The findings have implications for the provision of IPV screening and contraception services in Jordan, as well as the specification of services for women most vulnerable to IPV. RÉSUMÉ La présente étude a évalué la relation entre la violence exercée par un partenaire intime et l'utilisation courante de la contraception chez des femmes mariées ou l'ayant déjà été en Jordanie. D'après l'analyse d'un échantillon (n = 3434) de l'Enquête démographique et de santé menée en Jordanie en 2007, les femmes déclarant avoir déjà subi une forme de violence physique grave exercée par leur mari avaient nettement moins tendance à avoir recours à la contraception que les femmes exemptes de violence physique grave (O.R. = 0,34). En revanche, les femmes ayant déclaré avoir déjà souffert de violence sexuelle de la part de leur partenaire intime étaient significativement plus susceptibles d'utiliser un mode de contraception (O.R. = 1,50). La violence psychologique ainsi que la violence physique de gravité moindre exercées par un partenaire intime n'étaient pas significativement liées au recours à la contraception. Le niveau d'études, le revenu, l'âge, le nombre d'enfants et les préférences en matière de fécondité étaient des éléments positivement associés à l'utilisation de la contraception, alors qu'une résidence dans la région de Badia et des mariages consanguins étaient négativement associés au recours à la contraception. Ces résultats ont des conséquences sur l'offre de services de contraception et le dépistage de la violence exercée par le partenaire intime en Jordanie, ainsi que pour le contenu des services destinés aux femmes les plus vulnérables à la violence de leur partenaire intime.املتوسط لرشق الصحية املجلة عرش التاسع املجلد العارش العدد 877