Imagerie diagnostique de la spondylodiscite infectieuse

Loubes-Lacroix, F.; Gozlan, A.; Cognard, Christophe; Manelfe, C

doi:10.1016/s1879-8551(06)74032-5

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“…Ouboukhlik K et al [ 13 ] dans leur série portant sur 100 cas de compressions médullaires lentes, ont trouvé un âge moyen de 36 ans avec une prédominance masculine. Dans une étude Tanzanienne [ 14 ], plus de la moitié des patients présentaient une compression médullaire d’origine infectieuse, mal de Pott en particulier. Ces données trouvent une explication du fait du bas niveau de vie socio-économique et culturelle et l’absence de couverture sanitaire.…”

Section: Discussionunclassified

Apport de l’IRM dans la prise en charge des compressions médullaires lentes non traumatiques

Badji¹,

Dème²,

Akpo³

et al. 2016

Pan Afr Med J

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Les compressions médullaires lentes sont dues au développement dans le canal médullaire d’une lésion expansive. C’est une pathologie très fréquente dont le diagnostic est essentiellement clinique. L’imagerie par résonnance magnétique occupe une place incontournable dans le diagnostic de localisation et la recherche étiologique. En Europe l’étiologie tumorale est prépondérante. Le but de cette étude était de décrire les aspects IRM des compressions médullaires lentes et de déterminer le profil étiologique. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 97 observations colligées au service de radiologie du CHUN de Fann sur une période de 30 mois (du 08/03/10 au 29/09/12). On été inclus dans l’étude, tous les patients adressés pour un tableau de compression médullaire lente survenu dans un contexte non traumatique. L’âge moyen des patients était de 42,6 ans avec des extrêmes compris entre 04 mois et 85 ans. Nous avons étudié la topographie des lésions (étage rachidien, compartiments canalaires) leur rehaussement et les critères d’orientation étiologique. Le protocole d’examen permettait la réalisation de séquence pondérées T1 sans avec injection de gado, T2, STIR et T2 DRIVE centrées sur les niveaux lésionnels ou les zones suspectes. L’IRM a permis de préciser le siège exact et l’étendue des lésions. L’atteinte du rachis dorsal représentait 42% des cas, suivi du rachis cervical avec 32% des cas. Les atteintes lombo-sacrées et pluri-étagées représentaient respectivement 18% et 08% des cas. Les lésions extradurales représentaient 87% des cas, suivi des lésions intradurales extramédullaires avec 08% des cas et des lésions intramédullaires dans 05% des cas. La particularité du profil étiologique de notre étude est la prédominance des épidurites infectieuses et la fréquence relative des épidurites métastatiques comparée aux séries occidentales. L’IRM vertébro-médullaire occupe une place capitale dans le diagnostic positif, topographique et étiologique des compressions médullaires.

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Section: Discussionunclassified

Apport de l’IRM dans la prise en charge des compressions médullaires lentes non traumatiques

Badji¹,

Dème²,

Akpo³

et al. 2016

Pan Afr Med J

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“…In the active phase, disc pinching, localized transparency of the vertebral plateau and subchondral erosions appear. This is followed by repair with osteosclerosis and osteophytosis [9]. CT scans can be used to detect disco-vertebral abnormalities before they appear on conventional radiography, with disc hypodensity being the first sign.…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

“…CT scans can be used to detect disco-vertebral abnormalities before they appear on conventional radiography, with disc hypodensity being the first sign. The diagnosis is suggested by the association of erosive lesions of the vertebral body, disc pinching, and thickening of the peri-vertebral soft tissues and soft tissue infiltration and abscess [9]. MRI is the test of choice for the diagnosis of BS because of its high diagnostic sensitivity in the early phase before the onset of destructive disease [10].…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Spinal pain revealing brucellar spondylodiscitis: a case report

et al. 2021

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Background Brucellosis is an anthropozoonosis. It is an endemic disease in the Mediterranean basin. The clinical presentation is polymorphic. The osteoarticular form is the most frequent of the focal forms affecting mainly the spine. In our endemic context, the diagnosis can lead to confusion with tuberculosis. Case presentation We report a case of brucellar spondylodiscitis treated initially as tubercular spondylodiscitis with a good initial evolution. Then, the diagnosis was rectified towards a Brucella origin, after a clinical and biological relapse. Diagnostic confirmation was based on the isolation of Brucella spp in the disco-vertebral CT-guided biopsy and the positive Brucella serology. Then, the patient was put on three antibacterial treatments with doxycycline, rifampicin, plus streptomycin over a period of 6 months with a good evolution. Conclusion Brucellar spondylodiscitis is still common in the Maghreb. It is generally insidious and leads to a delay in diagnosis. The clinician must always mention it when faced with spondylodiscitis in an endemic country and ask for brucella serology.

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Imagerie diagnostique de la spondylodiscite infectieuse

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Apport de l’IRM dans la prise en charge des compressions médullaires lentes non traumatiques

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