“…D'autres immigrations qui se sont relativement peu investies au départ dans de telles activités peuvent les découvrir tardivement comme moyen d'ascension sociale. C'est ce qu'observent Marie-Claude Blanc-Chaléard et Pierre Milza avec les Italiens, alors que leur migration tend à s'achever et leur présence à devenir imperceptible dans le tissu parisien (13) . Un engouement tardif pour les produits italiens, partagé aussi bien par une partie de la population parisienne que par les jeunes générations transalpines, nostalgiques de la cuisine du pays, permet le développement d'activités d'importation, de distribution et de chaînes de restauration.…”