“…Chez les sujets sains [1,2,4,6], le mycobiote pulmonaire comporte de nombreux champignons issus de l'environnement dont des Aspergillus, des Cladosporium, des Penicillium et beaucoup de levures (Figure 1 Mieux connaître la communauté fongique pulmonaire et son écologie, la comparer avec celle de la communauté bactérienne, permettra de mieux analyser les synergies potentielles entre microorganismes. De nombreuses interactions intra-, inter-espèces, et même inter-règnes (micromycètes-bactéries) ont été démontrées directement et indirectement [2,14]. Dans ce contexte, les approches dites de « omique », d'abord essentiellement descriptives, vont être une aide précieuse pour identifier toute interaction potentiellement clé dans le maintien du microbiome pulmonaire du sujet sain ou, à l'inverse, associée à une dysbiose et une pathologie respiratoire [16].…”