Histoires de ventres : une politique du corps des femmes ?

Abstract

Une clinique libérale et hospitalière a conduit l’auteur à envisager l’hypothèse qu’un rapprochement entre certaines violences sexuelles en situation génocidaire et les pratiques médicales contemporaines déployées autour du corps procréateur féminin permettrait d’éclairer les soubassements fantasmatiques inconscients de ces dernières. (En définitive). À partir d’une analyse de discours directs et adressés dans le transfert, nous illustrerons comment lorsque la « pulsion de savoir » s’allie à l’économie de marché et à la logique biopolitique mondialisée de contrôle des populations, elle peut aboutir à la chosification du corps des femmes (dans une prétention de) comme pour venir à bout de l’énigme et du manque que celui-ci incarne.

A Double Hope? On A Few Representational and Fantasmatic Issues in Uterus Transplants

“…Hosted by the Department of Psychoanalytic Studies, Paris Diderot at Sorbonne Paris Cité University the framework of clinical practice with patients having undergone hysterectomies or uterine transplantations, the uterus is merely a container; and in this case medicine takes up the multi-millennial thread of the depreciation of the capacity to gestate, which traditionally reduces it to the passive function of a pouch. 25 Moreover, we can compare this vision of female interiority with the "unbearable" aspect that the female sexual organ reportedly signifies and the defensive strategies that it gives rise to, as Sara Piazza has demonstrated. 26 And yet, most of these patients who lack a uterus or who receive a graft perceive the uterus differently, as more than a mere piece of flesh, as we have seen.…”