Résumé Grâce aux croisements entre archéologues et géographes, la vision stratifiée des organisations spatiales a cédé la place, ces dernières années, à une vision plus complexe des dynamiques spatio-temporelles. Le transfert des concepts d’auto-organisation et de résilience a permis de modéliser la dynamique des formes dans la longue durée et de mieux comprendre le rôle des acteurs. Loin d’être conçues et projetées une fois pour toute sur le sol, les formes se construisent progressivement dans un jeu subtil de réinvestissement par les sociétés qui se succèdent.