We used multilocus microsatellite analysis to compare the reproductive success of naturally spawning wild steelhead trout (Oncorhynchus mykiss) with a newly established sympatric hatchery population in Forks Creek, Washington, U.S.A. Hatchery steelhead spawning in the wild had markedly lower reproductive success than native wild steelhead. Wild females that spawned in 1996 produced 9 times as many adult offspring per capita as did hatchery females that spawned in the wild. Wild females that spawned in 1997 produced 42 times as many adult offspring as hatchery females. The wild steelhead population more than met replacement requirements (approximately 3.7-6.7 adult offspring were produced per female), but the hatchery steelhead were far below replacement requirements (<0.5 adults per female). The survival differential was greatest in the freshwater environment (i.e., production of seaward-migrating juveniles), but survival at sea favored the hatchery population in 1 year and the wild population in the next. The poor performance of the hatchery population may be a consequence of spawning too early in the winter, generations of inadvertent domestication selection, or a combination of these two.
Résumé :Une analyse des microsatellites à plusieurs locus nous a permis de comparer le succès de la reproduction chez des truites arc-en-ciel anadromes (Oncorhynchus mykiss) sauvages qui frayent naturellement à celui d'une population sympatrique nouvellement établie provenant d'une pisciculture à Forks Creek, Washington, É.-U. Les truites de pisciculture qui frayent en nature ont un succès reproducteur nettement inférieur à celui des truites sauvages indigènes. Les femelles sauvages qui ont frayé en 1996 ont produit 9 fois plus de descendants adultes par femelle que les femelles de pisciculture qui se sont reproduites en nature. En 1997, les femelles sauvages ont produit 42 fois plus de descendants adultes que les femelles de pisciculture. La population sauvage de truite dépasse les taux nécessaires pour le remplacement de la population (environ 3,7-6,7 descendants adultes produits par femelle), mais les truites de pisciculture sont bien en deçà de ces taux (<0,5 adulte par femelle). La différence dans la survie est maximale dans les environnements d'eau douce (i.e., la production des jeunes qui migrent vers la mer), mais la survie en mer a été plus grande une année chez les truites sauvages et l'autre année chez les truites de pisciculture. Il se peut que la piètre performance de la population de pisciculture soit due à une fraye trop hâtive en hiver, ou à des générations de sélec-tion involontaire de domestication, ou alors à une combinaison de ces deux facteurs.[Traduit par la Rédaction] McLean et al. 440