1992
DOI: 10.2307/286842
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Gender, Class, and Madness in Nineteenth-Century France

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“…Ainsi se dessine la possibilité de mettre au jour un nouveau fragment de l'histoire de la folie qui permet de dépasser la vie asilaire dans son déroulement quotidien pour présenter un volet pourtant déterminant, celui des mentalités : l'état affectif, tant de l'aliénée internée que de ses proches, dépendant des stratégies thérapeutiques en vigueur à la fin du XIX e siècle et au cours des premières décennies du XX e siècle. L'historiographie canadienne, américaine et européenne sur le sujet de la folie au féminin, pendant les deux dernières décennies, s'éloignant considérablement de l'idée d'oppression patriarcale exercée sur les femmes et, par conséquent, de la responsabilité du mâle dans l'état d'aliénation des femmes (Chesler 1979;Gauchet et Swain 1980;Ripa 1986;Showalter 1985), a surtout contribué à redéfinir le milieu asilaire du XIX e siècle : le quotidien au sein de l'asile, le rôle de la famille dans le processus d'internement ainsi que les relations entre les malades et leurs gardiens et gardiennes (Busfield 1994;Harsin 1992;Labrum 1992;McCandless 1999;Mitchinson 1989;Moran 2001;Thifault 2003). Et cela, en remettant systématiquement en question la thèse de la féminisation de la folie, telle qu'elle a été avancée pour la période victorienne par Élaine Showalter (D' Antonio 2006;Jonathan et Digby 2004;Thifault 2003;Wright, Moran et Gouglas 2003).…”
Section: Marie-claude Thifaultunclassified
“…Ainsi se dessine la possibilité de mettre au jour un nouveau fragment de l'histoire de la folie qui permet de dépasser la vie asilaire dans son déroulement quotidien pour présenter un volet pourtant déterminant, celui des mentalités : l'état affectif, tant de l'aliénée internée que de ses proches, dépendant des stratégies thérapeutiques en vigueur à la fin du XIX e siècle et au cours des premières décennies du XX e siècle. L'historiographie canadienne, américaine et européenne sur le sujet de la folie au féminin, pendant les deux dernières décennies, s'éloignant considérablement de l'idée d'oppression patriarcale exercée sur les femmes et, par conséquent, de la responsabilité du mâle dans l'état d'aliénation des femmes (Chesler 1979;Gauchet et Swain 1980;Ripa 1986;Showalter 1985), a surtout contribué à redéfinir le milieu asilaire du XIX e siècle : le quotidien au sein de l'asile, le rôle de la famille dans le processus d'internement ainsi que les relations entre les malades et leurs gardiens et gardiennes (Busfield 1994;Harsin 1992;Labrum 1992;McCandless 1999;Mitchinson 1989;Moran 2001;Thifault 2003). Et cela, en remettant systématiquement en question la thèse de la féminisation de la folie, telle qu'elle a été avancée pour la période victorienne par Élaine Showalter (D' Antonio 2006;Jonathan et Digby 2004;Thifault 2003;Wright, Moran et Gouglas 2003).…”
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