Fragmentary narrative reasoning. On the enthymematic structure of journalistic storytelling

Abstract

Journalists worldwide conceive of their work mostly as writing stories, because the narrative mode is extremely effective in delivering information to all social categories. Nonetheless, journalists hardly ever tell a whole story that complies with the criteria contemplated by narratology. Instead, they tell parts of a story and let the audience supply the rest, an operation made possible by the fact that narrative patterns are culturally shared by newswriters and their audiences. In this paper, we investigate some examples of fragmentary narratives as well as the journalists’ strategic reasons for using them, combining approaches to storytelling and to argumentation. The case studies are taken from Corriere del Ticino, the main Italian-language newspaper in Switzerland.

Sur L’Ère du clash de Christian Salmon

“…Les contraintes qui sont les leurs -celles bien connues de temps et d'espace, mais aussi la conception qu'ils se font de leur rôle dans l'espace public -ont manifestement des effets sur la composition du récit, même si celui-ci reste primordial à cause de son efficacité communicationnelle supposée. Parmi ces effets, on doit considérer la suppression d'éléments qui seraient vraisemblablement mentionnés dans un récit plus conforme à la narratologie classique (Zampa, Perrin, 2018). Il en résulte que ces éléments devront être, en quelque sorte, réintroduits par le public, ce qui suggère que l'apparition d'une dimension argumentative n'est pas à exclure, dans la mesure où les lacunes du propos créeront un discours qu'on peut qualifier d'enthymématique 1 (et qui devra donner lieu à une interprétation qui impliquera d'autant plus les publics auxquels il s'adresse).…”