Flore adventice du sorgho (<i>Sorghum bicolor</i> [L.] Moench) en Haute Casamance, zone soudanienne du Sénégal

Abstract

Au Sénégal, le sorgho est l'une des principales cultures vivrières cependant sa production est fortement limité par la compétition des adventices. Cette étude a été réalisée dans le but de caractériser la structure de la flore adventice du sorgho en Haute Casamance. Des relevés floristiques ont été effectués au cours des campagnes culturales 2015, 2016 et 2017 dans les champs de sorgho en milieu paysan et en stations expérimentales. Les résultats montrent que la flore adventice du sorgho est constituée de 232 espèces réparties dans 138 genres et 43 familles. Cette flore est dominée par les dicotylédones avec 72,4% des espèces. Les familles des Fabaceae et des Poaceae sont les plus représentées et renferment respectivement 24,1% et 15,9% des espèces de la flore. Les thérophytes sont largement dominantes avec 69,8% des espèces recensées, suivies des phanérophytes (13,2%), des hémicryptophytes (8,2%), des géophytes (5,6%), des chaméphytes (1,7%) et enfin des plantes parasites (0,9%). En ce qui concerne la répartition biogéographique, les espèces africaines et pantropicales sont majoritaires avec respectivement 40% et 25% de la flore. Cette étude préliminaire a permis de déterminer les spectres taxonomique, biologique et chorologique. Ces résultats sont utiles et constituent un préalable pour apprécier la nuisibilité des espèces adventices et pour proposer une méthode raisonnée de gestion des adventices du sorgho.

Détermination des périodes de compétition des mauvaises herbes en culture d’oignon (<i>Allium cepa L.</i>) au Nord-Est du Bénin

“…Ces résultats concordent avec ceux de Bello et al (2013) relatifs à l'évolution saisonnière de la flore sarclée et aux effets nuisibles des mauvaises herbes des parcelles d'oignon (Allium cepa L.) au Nord-Est du Bénin. A l'inverse, les Poacées sont faiblement représentées au sein de cette flore contrairement aux résultats de Ka et al (2019) qui avaient observé en culture de sorgho que les Poaceae étaient parmi les plus importantes familles botaniques avec 15,9% des espèces recensées. Les Poaceae ont été aussi recensées en culture d'haricot à 11,35% en 1 ère place, suivies des Cyperaceae (3,93%) en 5 ème place par Ahonon et al (2018).…”

Impact de la salinité sur la diversité floristique dans la vallée de Bakhala (Fatick, Sénégal)

“…Sur l'ensemble des espèces de cette flore, les dicotylédones dominent largement avec 71,21%. Ces résultats sont similaires avec ceux de Ka et al (2019) trouvés dans les parcelles de sorgho en Haute Casamance. Ceci a été observé dans les autres zones agroécologiques du Sénégal et plus globalement dans l'ensemble des zones soudano-sahéliennes qui sont caractérisées par une dominance des dicotylédones sur les monocotylédones (Noba, 2002 ;Bassene et al, 2014).…”

Inventaire des mauvaises herbes et des méthodes de lutte contre l’enherbement dans les exploitations de la zone cotonnière Est du Burkina Faso

“…Les nombres importants de familles et d'espèces de mauvaises herbes recensées dénotent une bonne diversité floristique dans les exploitations cotonnières de l'Est du Burkina Faso qui est similaire à celle de la zone cotonnière sud du Bénin décrite par Ahanchédé (1997). Pourtant, cette flore est considérée comme étant moins riche par rapport celle établie par Diouf et al (2020) Ka et al (2019) dans les champs de sorgho et par Diouf et al (2020), dans le bassin cotonnier. Ces familles prédominantes renfermeraient un nombre élevé d'espèces de mauvaises herbes à cause de la capacité de ces espèces à proliférer dans plusieurs milieux (Fried, 2010).…”

“…Leur nuisibilité serait due à une production importante de semences, des levées persistantes, des pics de germination étalés durant le cycle cultural du cotonnier et une capacité à infester, en fortes colonies, les milieux où elles se développent (Le Bourgeois, 1993 ;Bassene et al, 2012 ;Diouf et al, 2020). Par ailleurs, la plupart de ces espèces ont déjà été signalées dans divers pays, comme étant nuisibles à d'autres cultures comme le sorgho, le maïs et le mil (Traoré et Maillet, 1998 ;Bassene et al, 2012 ;Ka et al, 2020).…”