“…Si de nombreux travaux universitaires (Aldomany et al, 2019, Banas et al, 2015Four et al, 2017aFour et al, et 2017bGaillard et al, 2016 ;Millot, 2015 ;Passy et al, 2012 ;Touchart & Bartout, 2020) ont permis ces dernières années de combler nombre de lacunes à l'échelle du limnosystème étang et d'introduire de nouveaux indicateurs comme le « centre thermique » (Choffel, 2019), la démarche par emboîtement d'échelles sortant du cas particulier d'un étang nécessite une approche différente et complémentaire. En effet, pour répondre aux approches emboîtées des « masses d'eau » à l'intérieur d'un bassin dit versant dans une vision fluvio-centrée, il est nécessaire de produire un équivalent limno-centré, qui ne soit pas basé sur la seule approche par « impact cumulé des retenues » (Carluer et al, 2017, Habets et al, 2018 qui est par essence même fluvio-centrée, mais appliquant une démarche hydrosystémique par « territoires de l'eau » (Bravard & Pourtier, 2003) où les dimensions longitudinales, verticales, latérales et temporelles sont étudiées à égale proportion et en ne négligeant pas l'anthroposystème (Lévêque et al, 2003) dans lequel ce territoire s'inscrit.…”