External Memory and Verbalization in Students with Moderate Mental Retardation: Theory and Training

Abstract

Persons with moderate mental retardation were trained to use external memory strategies in order to overcome their working memory limitations. We expected that metacognitive training would allow these individuals to use external memories and that this would be associated with higher recall. It was further hypothesized that the training would be more effective when combined with a short verbalization instruction. Verbalization of one's own thinking and actions should support and reinforce strategic thinking and structure representation. Verbalization should also permit the participants to acquire or access meta-knowledge, one of the basic components postulated for transfer of strategies. Furthermore, performance in analogical tasks should be improved by transferring the use of external memory strategies. The results show that only some of the participants of the experimental group with and without verbalization used the external memory strategy after training. Those who did use the external memory strategy at posttest performed well with regard to recall performance. We concluded that an external memory strategy is required if the task memory load is high and that the memory performance depends on the use of an external memory aid. The problem of transfer to analogical reasoning tasks remained, most likely because how external memories could be used in such tasks was not made explicit, and did the tasks did not allow much use of external memories

Accompagner le développement de l’intelligence : les pratiques d’éducation et de remédiation cognitive

“…Il s'agit enfin de l'aider à composer avec ces limites structurelles par un abord stratégique des tâches (Halford, Wilson, Andrews, & Phillips, 2014) ou en ayant recours à une externalisation stratégique de l'information (par ex. Rinaldi, Hessels, Büchel, Hessels-Schlatter, & Kipfer, 2002).…”

Le jeu comme outil d’intervention cognitive et métacognitive

“…Nous avons retenu les huit stratégies suivantes : (1) procéder systématiquement de gauche à droite et de haut en bas ou en boustrophédon, selon la présentation des stimuli, afin de tenir compte de toutes les données (Miller, 1990) ; (2) verbaliser ce que l'on voit, d'une part, et ce que l'on fait, d'autre part (Dominowski, 1998). Le premier type de verbalisation aide à focaliser son attention sur les éléments pertinents (Hessels et Hessels-Schlatter, 2008), le deuxième à contrôler ou ralentir ses pensées et son comportement (Vygotski, 1934(Vygotski, /1997 ; (3) prendre des points de repère, une stratégie de mémoire externe (Rinaldi, Hessels, Büchel, Hessels-Schlatter et Kipfer, 2002), qui consiste à pointer à l'aide du doigt ou du crayon les informations à traiter, ce qui peut faciliter des processus tels que l'attention sélective, la comparaison et le contrôle; (4) barrer les informations auxquelles il ne faut pas faire attention, soit parce qu'elles ont déjà été utilisées, soit parce qu'elles ne sont pas pertinentes pour la résolution d'une tâche, qui représente une stratégie de contrôle et de mémoire externe (Bosson, 2008) ; (5) compter les cases d'un quadrillage pour se repérer, c'est-à-dire pour organiser et mettre en lien les stimuli présentés (Feuerstein, Rand, Hoffman et Miller, 1980) ; (6) dessiner deux points avant de tracer une ligne dans le but d'augmenter la précision de la production (Bosson, 2008) qui constitue une stratégie de planification et de contrôle ; (7) noter des titres aux calculs (Bosson, 2008) (Bjorklund, 2005).…”

Déficience intellectuelle : déficits et remédiation cognitive

“…En ce qui concerne les personnes avec déficience intellectuelle modérée ou sévère, leur passivité stratégique générale a souvent été décrite. Dans une recherche avec des enfants et adolescents ayant une déficience intellectuelle modérée, nous avons trouvé qu'aucun des participants n'utilisait spontanément une mémoire externe bien que la tâche le permette, et que seul un tiers s'en est servi après un entraînement (Rinaldi, Hessels, Büchel, Hessels-Schlatter, & Kipfer, 2002). Ces observations soutiennent plutôt une hypothèse de seuil : si les conditions d'apprentissage (type de tâche, condition de présentation) le permettent et si l'empan de mémoire ne dépasse pas un seuil inférieur, les personnes avec une déficience intellectuelle développent, après entraînement, des stratégies qui permettent de compenser la limitation de leur empan mnésique.…”

“…C'est la raison principale pour laquelle les résultats de programmes de remédiation cognitive sont souvent modestes dans cette population. Par exemple, après un entraînement d'une stratégie de mémoire externe, seuls 7 sur 20 participants avec déficience intellectuelle modérée à sévère (AC 13;6 -14;6) ont appliqué la stratégie dans une tâche de transfert proche (Rinaldi et al, 2002), tandis que tous les participants ayant des difficultés d'apprentissage ou une déficience intellectuelle légère (AC 11;9 -13;6) l'ont appliquée dans une tâche comparable (Hoch & Marx, 2001).…”