Contexte : Le genre Uvariodendron regroupe les plantes sauvages alimentaires à multiples usages thérapeutiques dont la valorisation pourrait contribuer à améliorer la prise en charge des plusieurs maladies et son intégration dans la stratégie nationale d'agro-business. Objectif : Cette étude vise à dresser un état de lieux des connaissances actuelles sur ce genre en vue de guider les futures recherches. Méthodologie : Une recherche bibliographique d'articles portant sur Uvariodendron a été réalisée dans diverses bases de données électroniques (Science Direct, PubMed, Web of Science, Scopus, Google Scholar, SciELO, etc.), en utilisant comme mots-clés : Uvariodendron, phytochimie, pharmacologie et toxicologie. Résultats et discussion : La littérature disponible sur les plantes du genre Uvariodendron indique que ces dernières contiennent des flavonoïdes, des tanins, des quinones, des saponines, des alcaloïdes, des stéroïdes, des terpénoïdes, des anthocyanes, etc. Ces plantes sont douées des propriétés anticancéreuses, antioxydantes, anti-inflammatoires, antipaludiques, antimicrobiennes, urotoniques, anti-drépanocytaires, etc. Les études toxicologiques ont montré que U. anisatum (originaire du Kenya) est toxique chez les rats. Cependant, U. molundense (originaire de la RDC) n'est pas cytotoxique indiquant un certain degré d'innocuité. Conclusion et perspectives : Les résultats de cette étude démontrent ainsi que le genre Uvariodendron pourrait être utilisé pour diverses applications thérapeutiques. Cependant, des études biocliniques sont nécessaires pour établir de manière rigoureuse leur efficacité et leur innocuité. Aussi, l'intégration de U. molundense dans la stratégie nationale d'agrobusiness en RDC peut contribuer à la durabilité économique, environnementale et sociale du pays, tout en préservant la richesse de sa biodiversité et de ses traditions médicinales.