Étude de l’action pathogène éventuelle duBaculovirus d’Oryctes pour le porc

Abstract

Apr+s avoir 6tudi6 l'action du Baculovirus d'Oryctes sur cultures cellulaires de vert~br6s en lign6e continue, en particulier sur cellules r6nales de porc, nous avons cherch6 ~t confirmer l'innocuit6 observ6e en effectuant des tests de pathog6nie sur l'animal vivant en lui administrant le virus soit par intubations gastriques, uniques ou r6p&6es, soit par injections intrap6riton6ales r6p6t6es. Ces observations confirment les r6sultats obtenus sur les lign6es cellulaires.L'utilisation en lutte biologique d'un virus isol6 (HUGER, 1964) BEDFORD (1973), ZELAZNY (1973), HAMMES (1974) et MONSARRAT (1974, montrent que, darts de nombreux cas, les populations d'Oryctes sont maintenues en dessous du seuil de nuisibilit6. Ces essais, qui confirment la potentialit6 d'utilisation ~. grande 6chelle de ce virus en tant qu'arme biologique, ont rendu n6cessaire, suivant les principes pr6conis6s par l'Organisation mondiale de la sant6, la recherche de son 6ventuel pouvoir pathog~ne pour des vert~br6s.Apr+s avoir abord6 cette 6tude in vitro sur cultures cellulaires de vert6br6s en lign6e continue, puis l'avoir poursuivie in vivo chez la souris, nous avons 6tabli des s6ries de tests sur le porc.Nous avons entrepris cette 6tude sur cette esp~ce animale, en consid6rant que le porc est l'une des esp~ces de vert6br6s qui peut se trouver, par son mode de vie, en contact dans certaines r6gions avec le virus par l'interm6diaire des larves ou des adultes d'Oryctes infect6s. En effet, ces animaux, qui sont utilis6s pour la consommation humaine, vivent l'6tat semi-sauvage dans les zones peupt6es par Oryctes et sont en particulier tr+s friands des larves de ce col6opt+re. D'autre part, les Suid6s sont apr+s les Simiens, les animaux dont la physiologie est la plus proche de celle de l'homme.

Assessment of the human and ecological hazards of microbial insecticides

“…The non-occluded Baculovirus of Oryctes rhinoceros, the palm rhinoceros beetle, has been safety tested in France with apparently no effect in various mammalian and fish cell cultures, or in mice when body organs were examined up to 60 days after inoculation (FAO, 1978). Some tests with this virus have also been done in the pig using repeated oral application and repeated intraperitoneal injection (Gourreau, Kaiser, Lahellec, Chevrier & Monsarrat, 1979). No convincing effect was demonstrated apart from more frequently observed liver lesions which were more severe than in control animals.…”