Ethical issues in pharmacoepidemiological research in Belgium

Journal of Advanced Nursing

Stichele²,

Mortier³

et al. 2004

Self Cite

Nurses in Belgium are largely involved in administering lethal drugs in end-of-life decisions, while their participation in the decision-making process is rather limited. To guarantee prudent practice in end-of-life decisions, we need clear guidelines, professionally supported and legally controlled, for the assignment of duties between physicians and nurses regarding the administration of lethal drugs to reflect current working practice. In addition, we need appropriate binding standards governing mutual communication about all end-of-life decisions.

Section: Ethical Considerationsmentioning

confidence: 99%

Involvement of nurses in physician‐assisted dying

Journal of Advanced Nursing

Stichele²,

Mortier³

et al. 2004

Self Cite

“…The procedure was described in detail in a methodological comment on confidentiality issues. 21 A questionnaire was sent to the physicians who had certified the sampled deaths. In this questionnaire, the terms 'euthanasia' and 'physician assisted suicide' were not used, because these terms often have emotional and value connotations.…”

Section: Methodsmentioning

confidence: 99%

Drugs used for euthanasia in Flanders, Belgium

Stichele

Pharmacoepidemiology and Drug

Bernheim³

et al. 2003

In the end-of-life decision cases perceived by Belgian physicians as euthanasia, pharmacological practices were disparate, although dominated by the use of morphine, in the very late phase of dying, in doses which were unlikely to be lethal. Most physicians clandestinely engaging in euthanasia in Belgium seemed unaware of procedures for guaranteeing a quick, mild and certain death. Information on the pharmacological aspects of euthanasia should be included in the medical curriculum and continuing medical education, at least in countries with a legal framework permitting euthanasia under specified conditions.

“…En cas de non-réponse, on a envoyé au médecin jusqu'à trois rappels. On a demandé expressément à tous les médecins de renvoyer le questionnaire de façon parfaitement anonyme et, pour assurer l'anonymat le plus complet de tous les patients et médecins impliqués, on a recouru à une procédure de postage complexe qui prévoyait l'intervention d'un avocat (Verstraeten, Vander Stichele et Deliens, 2001). …”

Section: Protocole De Rechercheunclassified

Changements dans les pratiques médicales de fin de vie

Stichele

Broeckaert

et al. 2008

Résumé Les changements dans les pratiques médicales lors de modifications dans la réglementation des soins de santé sont peu étudiés. Cette étude porte sur les changements survenus, durant le processus de légalisation de l’euthanasie en Belgique, dans les décisions médicales de fin de vie ayant pour effet possible ou certain d’abréger la vie (DFV). Nous avons choisi un échantillon aléatoire représentatif de décès enregistrés à l’état civil de Flandre en Belgique, en 1998 (n = 3 999), au début du processus de légalisation, et en 2001 (n = 5 005), à la fin du même processus. Les médecins responsables de la déclaration de ces décès ont reçu par la poste un questionnaire anonyme portant sur les éventuelles DFV, précédant les décès étudiés. De 1998 à 2001, nous n’avons pas constaté de changement marqué dans l’épidémiologie des maladies. Dans l’ensemble, la fréquence des DFV n’a pas changé. La fréquence des actes d’euthanasie a décru de même que l’administration de médicaments susceptibles d’abréger la vie sans demande explicite du patient et le soulagement des douleurs et des symptômes avec l’intention d’abréger la vie. La fréquence des interventions visant à soulager la douleur et les symptômes sans intention d’abréger la vie a augmenté, et la fréquence des décisions de ne pas traiter est demeurée stable. En 2001, toutes les décisions prises ont été plus souvent discutées avec les patients, leurs proches et le personnel infirmier. L’administration de sédation profonde continue a été signalée dans 8,3 % des décès survenus en 2001. En conclusion, les pratiques médicales de fin de vie ont changé considérablement durant le processus court mais tumultueux de légalisation de l’euthanasie en Belgique. Même si une étude de suivi est nécessaire pour évaluer la permanence de ces changements, il importe que les décideurs politiques gardent à l’esprit que les facteurs sociaux associés aux transitions liées à la réglementation des soins de santé peuvent jouer un rôle important dans le comportement des médecins.