Estimation of Newborn Risk for Child or Adolescent Obesity: Lessons from Longitudinal Birth Cohorts

Abstract

The global epidemic of childhood and adolescent obesity and its immediate as well as long-term consequences for obese individuals and society as a whole cannot be overemphasized. Obesity in childhood and adolescence is associated with an increased risk of adult obesity and clinically significant consequences affecting the cardiovascular and metabolic systems. Importantly, obesity is additionally complicated by obstructive sleep apnea (OSA), occurring in up to 60% of obese children. OSA, which is diagnosed using the gold standard polysomnogram (PSG), is characterised by snoring, recurrent partial (hypopneas) or complete (apneas) obstruction of the upper airway. OSA is frequently associated with intermittent oxyhemoglobin desaturations, sleep disruption, and sleep fragmentation. There is emerging data that OSA is associated with cardiovascular burden including systemic hypertension, changes in ventricular structure and function, arterial stiffness, and metabolic syndromes. Thus, OSA in the context of obesity may independently or synergistically magnify the underlying cardiovascular and metabolic burden. This is of importance as early recognition and treatment of OSA in obese children are likely to result in the reduction of cardiometabolic burden in obese children. This paper summarizes the current state of understanding of obesity-related OSA. Specifically, this paper will discuss epidemiology, pathophysiology, cardiometabolic burden, and management of obese children and adolescents with OSA.

Dépistage et prise en charge des anomalies respiratoires de l’enfant obèse : syndrome d’apnée obstructive du sommeil et syndrome d’obésité hypoventilation

“…La prévalence de l'obésité a augmenté depuis trois décennies et celle-ci atteint des enfants de plus en plus jeunes [1,10]. Les chiffres rapportés en France pour l'année 2006 sont de 18 % de surpoids dont 3,5 % d'obésité chez les 3 à 18 ans selon les références de l'International Obesity Task Force (IOTF) [1].…”

“…Cette prévalence s'accentue avec la pré-carité, particulièrement marquée dans la partie Ouest de la région PACA [27]. La population de cette étude présente beaucoup des facteurs de risque connus pour favoriser le développement d'une obésité [1,3,10] : des antécédents familiaux d'obésité au premier degré, un poids de naissance anormal (hypotrophie ou macrosomie), une alimentation dés-équilibrée (riche en graisse et sucre, absence de petit déjeu-ner, grignotage) et des difficultés sociales. Ces facteurs de risque font que ces enfants pratiquent une activité physique insuffisante et ont un temps passé à des activités sédentaires trop important.…”

“…Le suivi de ces enfants est complexe, beaucoup sont perdus de vue. Lors de la prise en charge d'enfants avec obésité sévère, un SAOS doit être recherché systématiquement comme une complication de l'obésité mais également comme un facteur aggravant en raison de la fragmentation du sommeil qu'il induit : la diminution du temps de sommeil est en effet associée à un risque accru d'obésité et à une altération des métabolismes glucidique et lipidique [7,10]. Au sein de notre population, la prévalence du SAOS était de 6,9 %, soit 3 à 10 fois moins importante que celle rapportée dans la littéra-ture [7,10].…”

“…Le syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS) correspond à une obstruction complète ou partielle mais intermittente des voies aériennes supérieures [5]. Sa prévalence est estimée entre 1 et 5 % de la population générale pédiatrique, mais elle est bien supérieure chez les enfants obèses, touchant 20 à 60 % d'entre eux [6][7][8][9][10][11]. La principale cause du SAOS chez l'enfant est l'hypertrophie adénoïdo-amygdalienne [9,11], l'obésité étant un facteur de risque indépendant [8,12].…”

“…Le syndrome obésité-hypoventilation (SOH), historiquement appelé syndrome de Pickwick, seconde entité des pathologies respiratoires liées à l'obésité, est encore méconnu chez l'enfant et doit être évoqué devant toute somnolence diurne excessive. La recherche de ces troubles respiratoires chez les enfants obèses nécessite au moins une attention clinique : l'association des deux pathologies potentialise notamment le risque cardiovasculaire et de syndrome métabolique, avec un retentissement persistant à l'âge adulte [3,10,13,16]. L'accessibilité limitée des enfants aux laboratoires du sommeil et le coût de réalisation d'une PSG posent un problème majeur de diagnostic pédiatrique de SAOS [13,17,18].…”