“…Le consortium de DPI a fait état de 11 erreurs diagnostiques en ne considérant que les DPI effectués dans le cadre de diagnostic génétique (soit environ 400 grossesses), c'est-à-dire en excluant les dépistages (PGS) et les diagnostics de sexe pour convenance [3][4][5][6] : deux erreurs ont été rapportées dans le cadre d'un diagnostic de sexe, l'une pour une myopathie de Duchenne et l'autre pour une rétinite pigmentaire liée à l'X ; des erreurs ont également été rapportées dans le cadre d'une β-thalassémie, de la dystrophie myotonique de Steinert et de la neuropathie amyloïde ; enfin, trois erreurs ont été rapportées dans le cadre d'un diagnostic de la mucoviscidose, et trois erreurs diagnostiques concernent un DPI chromosomique. Au total, les données les plus récentes font état d'un risque d'erreur de 2,2 %, comprenant un risque d'erreur d'environ 0,9 % à la suite d'un diagnostic chromosomique, et de 9,1 % après PCR [6]. Ce risque d'erreur justifie de proposer un diagnostic prénatal de confirmation pour toute grossesse après DPI (Tableau III).…”