“…La première est l'importance accordée aux études et aux enquêtes de terrain portant sur un site, un quartier, une ville, voire une agglomération. Qu'il s'agisse de rendre compte de la diversité sonore d'un quartier historique de la ville de Nantes (Léobon, 1995), des pratiques des industriels de la « vallée de la chimie » lyonnaise (Barbier, 1995), des concentrations d'étourneaux à Rennes (Clergeau et al, 1996), des conséquences de la désindustrialisation d'une banlieue parisienne sur la dynamique des territoires (Nicourt et Girault, 1997), des blattes urbaines dans trois tours HLM d'un quartier de Rennes (Mathieu et al 1997) ou de la pollution atmosphérique dans les grandes agglomérations (Quenel et al, 1995), la démarche de recherche privilégiée repose sur des enquêtes de terrain à l'échelle locale s'appuyant, entre autres, sur des études documentaires, des observations minutieuses, des entretiens avec les acteurs, etc. En outre, la réflexion théorique de Marconot (2003) sur la ville et ses quartiers s'appuie sur des études de terrain, dans la ville de Nîmes et sa région, comprenant plus de 25 années d'observations anthropologiques.…”