Effort fiscal en Afrique subsaharienne : les résultats d’une nouvelle base de données

Abstract

This paper proposes (i) a new database of tax revenue for 42 Sub-Saharan African countries (SSA) over the period 1980-2015, (ii) an estimate of tax effort for these countries, and (iii) some replication analyses of previous tax effort estimations. The database results from statistical information of the African Department of the International Monetary Fund (IMF). In particular, it allows distinguishing tax revenue from the natural resource sector from the other economic sectors. SSA countries collected on average 13.2 percent of GDP in non-resource tax revenue over the studied period and their average estimated tax effort is 0.57. In other words, SSA countries could raise 23.2 percent of GDP in non-resource taxes if they fully used their potential. In line with previous analyses, we find that countries' stage of development measured by per-capita income, financial development, and trade openness are important factors improving tax revenue in the region, while natural resource endowment and the importance of the agriculture sector reduce unambiguously the non-resource tax-to-GDP ratio. Finally, beyond the originality of the database itself and the empirical results, this work participates explicitly to the replication principle given its online development with R software (https://data.cerdi.uca.fr/taxeffort/).

Analysis of tax effort in WAEMU: How important are institutional/administrative reforms?

“…Recently, particular attention has been given to corruption to optimize tax collection (Caldeira et al, 2019). When such public spending is associated with increased corruption, as is the case in some developing economies, some of the planned spending does not reach its final destination (Ghura, 1998).…”

“…Different works highlight a large number of explanatory factors of the tax effort (Aigner et al, 1977; Bahl, 1971; Battese & Coelli, 1992, 1995; Bird et al, 2008; Brun & Diakité, 2016; Caldeira et al, 2019; Günay & Topal, 2021; Kobyagda & Binin, 2021; Le et al, 2012; Pessino & Fenochietto, 2010; Salhi & Echaoui, 2020; Trinnou, 2021; Zárate‐Marco & Vallés‐Giménez, 2019). However, to our knowledge, there are very few studies on the WAEMU.…”

Effets de la Politique Fiscale Sur la Croissance Économique du Mali

“…La mobilisation des ressources fiscales serait une source de financement plus fiable et soutenable que les autres alternatives internes (la dette ou le seigneuriage) ou externes (l'aide au développement ou les investissements étrangers directs.). De nombreux travaux ont étudié comment les pays en voie de développement, soumis à d'importantes contraintes financières peuvent mobiliser davantage de recettes pour financer leur développement et s'affranchir de l'aide (Caldeira, et al, 2019). Notre résultat corrobore avec les travaux de (Avom, 2011;Mansour, 2014).…”

“…Les taxes sur les importations ont des effets négatif et significatif sur le taux de croissance économiques. Ces resultats sont contraires aux travaux de (Caldeira, et al, 2019;Maxime & Toussaint, 2019), montrant ainsi l'importance du commerce international sur la croissance économique. Beaucoup d'études montrent qu'une réduction de 1 % de l'impôt sur les sociétés peut entraîner une augmentation du PIB de 0,1 à 0,6 % (Ryu, 2015; Barro & Redlick, 2011;Mertens & Ravn, 2011).…”

Les canaux de transmission des effets des TIC sur la mobilisation des recettes fiscales en Afrique

“…Sans prétendre à l'exhaustivité, la faible MRF semble contrainte par l'environnement institutionnel peu reluisant, la prépondérance du secteur informel, la pression fiscale sur les entreprises et les salariés du secteur formel, l'importance de la fraude et de l'évasion fiscales qui créent des manques à gagner considérables aux pays africains ponctionnant ainsi les niveaux des recettes (Besley & Persson, 2014; Caldeira et al, 2019). À titre illustratif, l'importance du secteur informel est estimée à 38% du PIB en Afrique sub‐saharienne, amplifiée par l'étroitesse de la base d'imposition dans les pays riches en ressources naturelles qui rend instable la MRF (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique, 2017a, 2017b).…”