Effet de différents niveaux de fertilisation azotée et du stade phénologique sur la croissance et le rendement de Brachiaria ruziziensis dans l’Ouest-Cameroun

clandestinum a été étudiée entre mars 2015 et mars 2016 à l'Université de Dschang. L'objet de l'étude était de contribuer à l'amélioration de la gestion d'une culture de P. clandestinum en vue d'assurer un disponible fourrager permanent en quantité et qualité optimales par le recours à la fenaison. A cet effet, un dispositif expérimental en bloc complètement randomisé comparant trois fréquences de fauche (30, 45 et 60 jours de croissance) en 8 répétitions sur des planches de 4 m 2 (2m x 2m) chacune, soit un total de 24 planches par bloc, a été utilisé pour la culture de P. clandestinum. Le fourrage a été successivement fauché à chaque fréquence durant une saison culturale. Des échantillons de fourrage ont été prélevés à chaque fauche pour l'évaluation de la biomasse tandis que le reste du fourrage a été séché au soleil pour la production du foin. Des échantillons de foin de chaque fréquence de fauche ont été analysés pour la détermination de la composition chimique. Les résultats obtenus ont montré que l'augmentation de l'intervalle de fauche (30, 45 et 60 jours) a entraîné une augmentation non significative (p>0,05) de la biomasse totale (16,10 ; 18,64 et 19,41 t MS/ha) et significative (p<0,05) de la biomasse moyenne (2,68 ; 4,66 et 6,47 t MS/ha). La composition chimique du fourrage a montré que l'augmentation de l'intervalle de fauche a eu pour effet l'augmentation significative (p<0,05) des teneurs en MS, MO, NDF, cellulose, hémicellulose et glucides totaux. La tendance inverse a été observée avec les cendres, les protéines brutes, la digestibilité de la matière organique, les matières azotées digestibles, les unités fourragères lait et viande. Enfin, la teneur en lipides la plus élevée (2,89 %) a été obtenue avec la fréquence de 45 jours. Tenant compte, à la fois, de la quantité (biomasse produite) et de la qualité (composition chimique), il ressort de cette étude que la fauche de 45 jours constitue l'option de choix d'exploitation optimale de la culture de P. clandestinum pour une fenaison.

Section: Discussionunclassified

Influence de la fréquence de fauche sur la production de biomasse et la composition chimique du foin de Pennisetum clandestinum

Muhindo¹,

Tendonkeng²,

Miégoué³

et al. 2018

“…Pour chaque période de fauche, toutes les parcelles ont été fauchées tous les quarante cinq (45) jours. Pendant la fauche et pour éviter les effets de bordure, Brachiaria ruziziensis a été coupé au centre de la planche sur une superficie utile de 2 m 2 à 5 cm du sol (Tendonkeng et al, 2009). Le fourrage récolté sur cette superficie a été ensuite pesé.…”

Section: Evaluation De La Biomasse De Brachiaria Ruziziensisunclassified

“…L'enfouissement des deux précédents culturaux fertilisés au molybdène a relativement influencé les biomasses de B. ruziziensis. Ce résultat ne corrobore pas ceux observés par de nombreux auteurs (Paillat et al, 1999;Obulbiga et Kaboré-Zoungrana, 2007;Pamo et al, 2008;Tendonkeng et al, 2009) qui ont montré que la biomasse des fourrages était significativement influencée par la fertilisation azotée. La différence d'effet, serait donc liée au type de la plante enfouie et surtout à sa dynamique de mise à la disposition de la plante subséquente, des éléments minéraux nécessaires à sa production.…”

Section: Effet Comparé De L'enfouissement D'arachis Glabrata Et De Deunclassified

“…Néanmoins, de manière générale, la biomasse la plus élevée (24,99 t MS/ha), obtenue avec le précédent D. intortum fertilisé à la dose de 0,75 kg de Mo/ha, à la première période de fauche, est inférieure à celle obtenue (26,5 t MS/ha) par Olsen (1982) avec B. ruziziensis en Ouganda. Mais elle est cependant supérieure à celle obtenue (13,24 t MS/ha) par Tendonkeng et al (2009) avec la dose de fertilisation de 200 kg N/ha sur le même fourrage, au même stade phénologique et dans la même zone. Cet écart de production en faveur de l'enfouissement, serait attribuable au fait qu'au-delà de son rôle important dans la fourniture du sol en azote, l'enfouissement influe, selon sa nature, sur les propriétés physico-chimiques et biologiques du sol et à la capacité d'emmagasiner les réserves en eau (Rouanet, 1984).…”

Section: Effet Comparé De L'enfouissement D'arachis Glabrata Et De Deunclassified

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Effet comparé de l’enfouissement de deux légumineuses fertilisées au molybdène sur la croissance et le rendement de Brachiaria ruziziensis à différentes périodes de fauche dans l’Ouest Cameroun

Mboko¹,

Tendonkeng²,

Zougou³

et al. 2014

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Un essai sur l'effet comparé de l'enfouissement d'Arachis glabrata et de Desmodium intortum fertilisés au molybdène sur la croissance et le rendement de Brachiaria ruziziensis a été conduit à la Ferme d'Application et de Recherche de l'Université de Dschang. Un dispositif factoriel 4x2 (4 niveaux de fertilisation au molybdène, 0; 0,75; 1,5 2,25 kg/ha et 2 légumineuses) en 2 répétitions/blocs et disposé en 3 blocs de16 parcelles élémentaires chacun a été utilisé sur des parcelles de 6 m². Neuf mois après la mise en place des légumineuses, elles ont été fauchées et enfouies entièrement. Des éclats de souche de Brachiaria ruziziensis ont été ensuite cultivés à une densité de 11 plants /m 2 sur toutes les parcelles. Tous les 45 jours, la biomasse et la taille des plantes étaient évaluées sur une surface utile de 2 m 2 par niveau de fertilisation. Les résultats ont montré que : l'enfouissement des légumineuses a influencé de manière variable la taille du fourrage. La taille la plus élevée (83,4 cm) a été obtenue avec le précédent Desmodium intortum fertilisé aux doses de 0 et de 0,75 kg de Mo/ha, à la première fréquence de fauche. La biomasse sèche de Brachiaria ruziziensis a été peu influencée par l'enfouissement des légumineuses. La biomasse la plus élevée (25 t MS/ha) a été obtenue avec le précédent Desmodium intortum fertilisé à 0,75 kg de Mo/ha. En somme, l'enfouissement de Desmodium intortum fertilisé avec la dose de 0,75 kg de Mo/ha, a permis d'obtenir la taille et la biomasse sèche les plus élevées à la première période de fauche, sans qu'aucune différence significative (p>0,05) n'ait été observé entre les traitements.

“…La nécessité de nourrir une population sans cesse croissante dans les pays en développement pousse les agriculteurs à l'exploitation des terres marginales longtemps considérées comme impropres à l'agriculture (Tendonkeng et al, 2010), à étendre les surfaces cultivables au détriment des espaces pastoraux, ce qui a pour conséquence le développement de conflits pour l'utilisation de l'espace rural entre agriculteurs et éleveurs (Pamo et al, 2006 ;Tendonkeng et al, 2011 ;Sawa et al, 2018). Cette situation conduit au rétrécissement des parcours naturels (Pamo et al, 2007 ;Tendonkeng et al, 2011a ;Tendonkeng et al, 2011b ;Muhindo et al, 2018 ;Sawa et al, 2018), à leur déplacement vers les zones marginales (Pamo et al, 2008) déjà surexploitées. Les prairies naturelles, qui ont été jusqu'ici utilisées de façon extensive, s'épuisent et perdent leur capacité d'élevage du bétail (JGRC, 2001).…”

Section: Introductionunclassified

Effets des différents niveaux de fertilisation aux fientes de poules sur la croissance et la production de biomasse de Brachiaria ruziziensis (Poaceae) en fonction des stades phénologiques à l’Ouest-Cameroun

Azangue¹,

Nguetsop²,

Tendonkeng³

et al. 2019

L'effet des différents niveaux de fertilisation aux fientes de poules sur la croissance et la production de biomasse de B. ruziziensis en fonction des stades phénologiques a été étudié à l'Ouest-Cameroun. Cette étude avait pour objectif d'évaluer les effets des différents niveaux de fertilisation aux fientes de poules sur la croissance et la production de biomasse de B. ruziziensis à différents stades phénologiques. Un dispositif factoriel comparant cinq doses d'azote sous forme de fientes de poules (0 ; 25 ; 50 ; 75 et 100 kg N/ha) et trois stades phénologiques (montaison, floraison et après grenaison) sur des parcelles de 6 m 2 (3 x 2 m) en quatre répétitions, soit un total de 60 parcelles expérimentales a été utilisé. Les fientes de poules ont été répandues un mois après la plantation des éclats de souches. À chaque stade phénologique, 40 plantes ont été prélevées par traitement pour les mesures des hauteurs et des diamètres. L'évaluation de la biomasse des tiges, des feuilles et de la plante entière s'est faite sur chaque parcelle en fonction du niveau de fertilisation et du stade phénologique. Les résultats obtenus ont montré que la fertilisation aux fientes de poules a augmenté de manière significative la taille, le diamètre, les biomasses des feuilles, des tiges et des plantes entières des parcelles fertilisées de B. ruziziensis par rapport à celui des parcelles témoins et proportionnellement aux quantités de fientes répandues. Les tailles, les diamètres et les biomasses des plantes entières les plus élevées ont été obtenues avec la fertilisation à la dose de 100 kg N/ha. L'étude a montré que les fientes de poules dans les conditions de cet essai ont augmenté la disponibilité en éléments nutritifs du sol et ont pu fournir la quantité d'éléments nutritifs nécessaires à la culture de B. ruziziensis.