Purpose: To examine whether changes in bladder volume elicit reflex cardiovascular and respiratory responses in humans under general anesthesia with sevoflurane and nitrous oxide.Methods: Fourteen patients free of autonomic disorders were anesthetized with sevoflurane 0.5% and nitrous oxide 60% in oxygen that were approximately equivalent to 0.9 MAC. Warmed saline (6 ml·kg -1 , 37°C) was instilled into the pre-emptied urinary bladder, and then the bladder was kept distended for five minutes. Following the distension, the instilled saline was drained to the pre-instilled volume of the bladder. Arterial blood pressure, respiratory flow, and intra-vesicle pressure were continuously measured, and mean arterial pressure, pulse rate, respiratory rate, tidal volume, and minute ventilation were estimated offline from these signals.Results: Bladder emptying produced small decreases in mean blood pressure (from 83.4 ± 4.3 to 80.0 ± 4.4 mmHg, mean ± SE, P =0.017) and pulse rate (from 72.2 ± 2.9 to 69.4 ± 2.7 bpm, mean ± SEM, P =0.004). Only minimal respiratory reflexes were invoked by the bladder volume changes.
Conclusion:In lightly anesthetized humans, the acute changes in bladder volume produce only mild cardiovascular and respiratory responses.Objectif : Vérifier si des changements volumiques de la vessie entraînent des réactions cardiovasculaires et respiratoires réflexes chez les humains sous anesthésie générale avec du sévoflurane et du protoxyde d'azote.Méthode : Quatorze patients, sans trouble neurovégétatif, ont été anesthésiés avec du sévoflurane à 0,5 % et un mélange de protoxyde d'azote (60 %) et d'oxygène équivalant à environ 0,9 CAM. Une solution salée réchauf-fée (6 ml·kg -1 , 37 °C) a été introduite dans la vessie, préalablement vidée, qu'on a gardée distendue pendant cinq minutes. On a ensuite drainé la solution pour retrouver le volume vésical initial. La tension artérielle, le débit respiratoire et la pression intravésicale ont été mesurés continûment et la tension artérielle moyenne, la fréquence du pouls, le débit respiratoire, le volume courant et la ventilation minute ont été estimés en différé à partir de ces données.Résultats : La vidange de la vessie a produit de faibles baisses de la pression sanguine moyenne (de 83,4 ± 4,3 à 80,0 ± 4,4 mmHg, moyenne ± erreur type, P = 0,017) et de la fréquence du pouls (de 72,2 ± 2,9 à 69,4 ± 2,7 bpm, moyenne ± erreur type de la moyenne, P = 0,004). Seuls des réflexes respiratoires minimaux ont été provoqués par les changements de volume de la vessie.
Conclusion :Chez les humains légèrement anesthésiés, les changements de volume soudains de la vessie ne produisent que de faibles réactions cardiovasculaires et respiratoires.