“…Concernant les anti-épilep-tiques, une étude réalisée à partir d'une base de donnée de la Régie de l'Assurance maladie du Québec (671 patients, avril 1998 à juillet 2006) a montré une plus haute propension au retour au princeps parmi les patients épileptiques (sous lamotrigine) par comparaison avec des patients traités par des antihypertenseurs et des hypolipémiants [40]. Dans cette étude, la substitution par des génériques de lamotrigine était associée à une augmentation du nombre de visites médicales (8,7 vs 9,8 visites par patient et par an, p < 0,001) et des durées d'hospitalisations (3,3 jours vs 4,9 jours par patient et par an, p < 0,001) se traduisant par une augmentation des dépenses (7902 vs 6419 dollars canadiens par patient et par an, ratio de coût de 1,22 ; p = 0,053), en dépit de la différence de coût de médicament en faveur des génériques (1175 dollars canadiens par an) [41]. De plus, une étude réalisée chez des patients traités par lamotrigine (1140 patients entre 2002 et 2006) a montré une diminution des coûts inférieure à celle qui avait été prévue [42].…”