The abundance-occupancy relationship is one of the most well-examined relationships in ecology. At the species level, a positive association has been widely documented. However, until recently, research on the nature of this relationship at broad taxonomic and spatial scales has been limited. Here, we perform a comparative analysis of 12 taxonomic groups across a large spatial scale (Canada), using data on Canadian species at risk: amphibians, arthropods, birds, freshwater fishes, lichens, marine fishes, marine mammals, molluscs, mosses, reptiles, terrestrial mammals, and vascular plants. We find a significantly positive relationship in all taxonomic groups with the exception of freshwater fishes (negative association) and lichens (no association). In general, our work underscores the strength and breadth of this apparently fundamental relationship and provides insight into novel applications for large-scale population dynamics. Further development of species-independent abundance-occupancy relationships, or those of a similar nature, might well prove instrumental in serving as starting points for developing speciesindependent reference points and recovery strategies.Résumé : La relation abondance-occupation est une des relations les plus intensément examinées en écologie. À l'échelle de l'espèce, une association positive est abondamment documentée. Jusqu'à tout récemment, cependant, la recherche sur la nature de cette relation à de larges échelles taxonomiques et spatiales était limitée. Nous réalisons une analyse comparative de 12 groupes taxonomiques sur une grande échelle spatiale (le Canada) en utilisant des données sur les espèces en péril canadiennes, comprenant des amphibiens, arthropodes, oiseaux, poissons d'eau douce, lichens, poissons de mer, mammifères marins, mollusques, mousses, reptiles, mammifères terrestres et plantes vasculaires. Nous constatons une relation positive significative dans tous les groupes taxonomiques, à l'exception des poissons d'eau douce (association négative) et des lichens (pas d'association). En général, nos travaux font ressortir la force et l'étendue de cette relation apparemment fondamentale et mettent en lumière de nouvelles applications pour l'étude de la dynamique des populations à grande échelle. D'autres avancées sur les relations abondance-occupation indépendantes des espèces ou de relations de nature similaire pourraient bien s'avérer utiles comme points de départ pour l'établissement de points de référence et de stratégies de rétablissement indépendants des espèces. [Traduit par la Rédaction]