Données actuelles sur la composante radioactive de la pollution de l’air dans les mines d’uranium

Abstract

Une radioprotection efficace des travailleurs opérant dans les mines d'uranium nécessite une bonne connaissance de la composante ra dioactive de l'aérosol minier. Dans ce but, des expériences ont été développées dans la mine de Fanay, à La Crouzille près de Limoges. Menées essentiellement sur le dépôt actif du radon 222, dont on montre que la nuisance potentielle est la plus importante, elles portent sur le déséquilibre radioactif entre le radon et ses descen dants, la fraction libre, la distribution granulométrique et l'état de charge électrique de l'aérosol radioactif minier.

La radioactivité naturelle de l’air hors des maisons

“…Le tableau III montre qu'il n'en est rien : les fractions d'équilibre sont plus faibles lorsque l'air traverse des terrains granitiques (N, par exemple), ce qui peut être dû au fait que le radon est jeune, car on peut faire une analogie avec ce qu'on observe dans l'air des mines d'uranium [19]. Par contre, sous influence maritime, on observe souvent des valeurs de FA égales à l'unité.…”

“…On constate qu'environ 40 % de la radioactivité naturelle se trouvent sur les très fines particules de rayon inférieur à 2.10-2 µm. C'est un résultat déjà signalé par Renoux [1 7] pour l'atmosphère parisienne, par Madelaine [10] en atmosphères artificiellement enrichies en radon, et qu'on trouve éga lement dans les mines d'uranium [19]. On remarque également que seu lement 30 % de cette radioactivité naturelle se fixent sur les particules de rayon supérieur à 0,1 µm.…”