“…On a d'abord confirmé le fait, connu depuis longtemps par l'analyse de la protéine, que la forme A+ dérive de B+ par le remplacement d'une aspa ragine par un acide aspartique [4]. On a ensuite analysé une série de mutants, fréquents ou rares, dont les caractéristiques sont résumées dans le Ta bleau 1 [3,5,6]. De ce tableau, qui pourrait connaître une extension rapide, se dégagent quelques élé-ments essentiels : ( 1) les deux grands groupes, A et B, dérivent bien l'un de l'autre par une seule mutation, Asn -Asp, qui augmente la charge néga tive de la protéine-enzyme et rend compte de la migration électropho rétique plus anodique de la forme A. Chaque mutant présente une muta tion unique dans la séquence des acides aminés de B+, à l'exception de A-: celui-ci possède en effet à la fois la mutation caractéristique de A+ et une mutation supplémentaire ValMet.…”