“…Les professeurs et les professeures de français ont pour beaucoup suivi des formations de linguistique (si ce n'est un cursus complet) ; la production scientifique concernant les dynamiques sociolinguistiques des minorisations a infusé dans la conscience du corps professoral, rendu très ouvert aux enjeux sociaux liés à l'enseignement de la langue (Landry, 2017). De façon générale en Acadie, les établissements scolaires enseignent tous une forme de français dite standard tirée pour l'essentiel des manuels édités en France, se présentant souvent comme descriptifs mais occultant de fait la variation linguistique, ou édités au Québec, ceux-ci se présentant plus souvent comme des ouvrages correctifs (Bérubé, 2010 ;Vernet, 2016). En classe de français, à l'Université de Moncton, les usages vernaculaires sont souvent abordés.…”