Despite decades of research on wood in rivers, the addition of wood as a river restoration technique remains controversial. We reviewed the literature on natural and placed wood to shed light on areas of continued debate. Research on river ecology demonstrates that large woody debris has always been a natural part of most rivers systems. Although a few studies have reported high structural failure rates (>50%) of placed instream wood structures, most studies have shown relatively low failure rates (<20%) and that placed wood remains stable for several years, though long-term evaluations of placed wood are rare. The vast majority of studies on wood placement have reported improvements in physical habitat (e.g., increased pool frequency, cover, habitat diversity). Studies that have not reported improvements in physical habitat often found that watershed processes (e.g., sediment, hydrology, water quality) had not been addressed. Finally, most evaluations of fish response to wood placement have shown positive responses for salmonids, though few studies have looked at long-term watershed-scale responses or studied a wide range of species.Résumé : Malgré des décennies de recherche sur le bois dans les rivières, l'ajout de bois comme technique de restauration demeure controversé. Nous avons passé en revue la documentation sur le bois naturel et mis en place pour faire la lumière sur les enjeux qui font toujours l'objet de débat. La recherche en écologie fluviale démontre que les grands débris ligneux ont toujours constitué une composante naturelle de la plupart des réseaux fluviaux. Si quelques études ont signalé des taux élevés de défaillance structurale (>50 %) des structures en bois mises en place dans des cours d'eau, la plupart des études ont noté des taux de défaillance assez faibles (<20 %) et montré que le bois mis en place dans les cours d'eau demeurait stable pendant plusieurs années, les évaluations à long terme du bois mis en place étant toutefois rares. La grande majorité des études sur la mise en place de bois font état d'améliorations de l'habitat physique (p. ex. fréquences accrues de mouilles, couvert, diversité des habitats). Bon nombre des études n'ayant pas constaté d'amélioration de l'habitat physique notaient que les processus hydrographiques (p. ex. sédiments, hydrologie, qualité de l'eau) n'avaient pas été pris en considération. Enfin, si la plupart des évaluations de la réaction des poissons à la mise en place de bois ont relevé des réactions positives en ce qui concerne les salmonidés, peu d'études ont examiné les réactions à long terme à l'échelle du bassin versant ou étudié un grand éventail d'espèces. [Traduit par la Rédaction]