“…On parle souvent dans notre société des risques psycho-sociaux [1] , [2] . Que ce fût l’organisation, à l’instar des services hospitaliers au sein desquels on s’autoremplace, ou que cela découlât des situations cliniques plus ou moins frappantes ou choquantes, comme en médecine de catastrophe ou en cellules d’urgences médico-psychologiques, les soignants peuvent développer des troubles réactionnels, anxieux, dépressifs, ou post-traumatiques [3] , [4] . Ou bien, dans les services de radiologie, ou dans les blocs opératoires, bien que les règles de la radioprotection y fussent respectées scrupuleusement, il demeure toujours le risque de voir des effets stochastiques (ou aléatoires), comme les cancers radio-induits, puisque l’on ne connaît pas exactement la relation dose-effet pour les faibles expositions.…”