“…Pour comprendre les enjeux, il faut accepter le terme « surdiagnostic », employé dans la littérature scientifique internationale et ne pas le mettre de côté comme le font certains auteurs ou le qualifier de fantasme comme l'AFU [4,13]. On appelle surdiagnostic, le dépistage d'un cancer qui ne serait jamais devenu symptomatique avant le décès du sujet, soit parce que le cancer évolue trop lentement et que le sujet décède d'une autre cause, soit parce que le cancer n'évolue pas ou régresse spontanément [14]. C'est une notion bien différente des faux positifs ou des erreurs diagnostiques.…”