“…Il s'agit d'un des symptômes d'un débordement du « moi-sujet » par l'affect angoisse, symptôme dont l'aspect transnosographique se retrouve aussi bien dans une psychopathologie quotidienne se situant dans la période de l'adolescence ou de jeunes adultes (Moyano et Claudon [1] ; Spoljar [2] ; Moyano [3]) encore celle de sujets placés en situations de déluge émotionnel (ex. : urgence, fatigue, burn out [Gredot [4] Gredot et Berjot, [5]] jusque dans la psychopathologie psychiatrique de sujets atteints de troubles majeurs [Mula [6] ; Mula et al, [7] ; Sass et al, [8]] ou de troubles neurologiques [Dietl et al [9]]). L'approche cognitivocomportementale utilisant le DSM-IV a proposé une échelle de dépersonnalisation (la Cambridge Depersonalization Scale [CDS] [Serra et Barrios [10]) afin d'établir des liens entre évènements de vie, émotions et sentiment de dépersonnalisation chez des patients atteints d'épilepsie temporale (Quaedflieg et al [11]).…”