Decrease in HIV-1 seminal shedding in men receiving highly active antiretroviral therapy: an 18 month longitudinal study (ANRS EP012)

Leruez‐Ville, Marianne; Dulioust, Emmanuel; Costabliola, Dominique; Salmon, Dominique; Tachet, Anne; Finkielsztejn, Laurent; Almeida, Marta; Silbermann, Benjamin; Sicard, Didier; Jouannet, Pierre; Rouzioux, Christine

doi:10.1097/00002030-200202150-00023

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“…Because semen is the most common vector of HIV dissemination worldwide (3)(4)(5), preventing HIV transmission by semen is a public health priority. Highly active antiretroviral (ARV) therapy (HAART), although not eradicating the virus, does greatly and rapidly reduce blood and genital secretion viral loads (usually within 1 month) in a majority of patients, leading to undetectable levels in standard assays (6)(7)(8). However, a subset of individuals receiving HAART continue to have detectable virions and infected cells in their semen for months to years after therapy initiation.…”

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“…Furthermore, rectal transmission in macaques has been shown to occur with a virus level much lower than that needed for vaginal transmission (22), suggesting that even low levels of HIV in semen may lead to transmission through the rectum. In addition to viral RNA (vRNA) in the cell-free fraction of semen, infected leukocytes harboring HIV DNA and capable of productive infection have been detected in the semen of men receiving HAART (7,(23)(24)(25)(26). Recent evidence indicates that HIV-infected cells in genital secretions could play a role in the sexual transmission of HIV (27)(28)(29).…”

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Detection of Simian Immunodeficiency Virus in Semen, Urethra, and Male Reproductive Organs during Efficient Highly Active Antiretroviral Therapy

Matusali

Dereuddre-Bosquet

Tortorec

et al. 2015

J Virol

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A number of men receiving prolonged suppressive highly active antiretroviral therapy (HAART) still shed human immunodeficiency virus (HIV) in semen. To investigate whether this seminal shedding may be due to poor drug penetration and/or viral production by long-lived cells within male genital tissues, we analyzed semen and reproductive tissues from macaques chronically infected with simian immunodeficiency virus mac251 (SIVmac251) who were treated for 4 months with HAART, which was intensified over the last 7 weeks with an integrase inhibitor. We showed that a subset of treated animals continued shedding SIV in semen despite efficient HAART. This shedding was not associated with low antiretroviral drug concentrations in semen or in testis, epididymis, seminal vesicles, and prostate. HAART had no significant impact on SIV RNA in the urethra, whereas it drastically reduced SIV RNA levels in the prostate and vas deferens and to a lesser extent in the epididymis and seminal vesicle. The only detectable SIV RNA-positive cells within the male genital tract after HAART were urethral macrophages. SIV DNA levels in genital tissues were not decreased by HAART, suggesting the presence throughout the male genital tract of nonproductively infected cells. In conclusion, our results demonstrate that 4 months of HAART induced variable and limited control of viral infection in the male reproductive organs, particularly in the urethra, and suggest that infected long-lived cells in the male genital tract may be involved in persistent seminal shedding during HAART. These results pave the way for further investigations of male genital organ infection in long-term-treated infected individuals. IMPORTANCEA substantial subset of men receiving prolonged HAART suppressing viral loads in the blood still harbor HIV in semen, and cases of sexual transmission have been reported. To understand the origin of this persistence, we analyzed the semen and male reproductive tissues from SIV-infected macaques treated with HAART. We demonstrated that persistent seminal shedding was not linked to poor drug penetration in semen or semen-producing prostate, seminal vesicle, epididymis, and testis. We revealed that HAART decreased SIV RNA to various extents in all male genital organs, with the exception of the urethra, in which SIV RNA ؉ macrophages were observed despite HAART. Importantly, HAART did not impact SIV DNA levels in the male genital organs. These results suggest that infection of male genital organs, and particularly the urethra, could be involved in the release of virus in semen during HAART.A pproximately 35.3 million people worldwide are living with human immunodeficiency virus (HIV)/AIDS, and 2.3 million new infections occur annually (1). Over 80% of these new infections are caused by unprotected sexual intercourse. The risk of sexual transmission of HIV is strongly correlated with HIV RNA levels in genital secretions (2). Because semen is the most common vector of HIV dissemination worldwide (3-5), preventing HIV transmission by...

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Detection of Simian Immunodeficiency Virus in Semen, Urethra, and Male Reproductive Organs during Efficient Highly Active Antiretroviral Therapy

Matusali

Dereuddre-Bosquet

Tortorec

et al. 2015

J Virol

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“…Plusieurs études indiquent que le tractus génital masculin pourrait constituer un réservoir pour le VIH. Chez la majorité des patients, un traitement antirétroviral efficace -c'est-à-dire conduisant à une charge virale sanguine dite indétecta-ble, soit inférieure à 50 copies/ml -permet de réduire la charge virale dans le sperme à un niveau dit indétecta-ble (généralement inférieur à 200 copies/ml de sperme) [15]. Cependant, un nombre croissant d'études a mis en évidence la persistance du VIH (sous forme d'ARN viral et de cellules infectées) dans le sperme d'environ 5 à 10 % des patients sous ART efficace depuis au moins 6 mois, voire depuis plusieurs années [16,17] (réfé-rences antérieures dans [2]) (Tableau I).…”

Section: Le Tractus Génital Masculin : Un Réservoir Pour Le Vih ?unclassified

Le tractus génital masculin

Tortorec

Dejucq-Rainsford

2010

Med Sci (Paris)

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Peu après l'apparition des premiers cas de Sida en 1981 et avant même la découverte de son agent étiologique le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), il a été postulé que la cause du Sida était un agent pathogène transmis par voie sexuelle et sanguine. Presque trente ans plus tard, le VIH s'est disséminé à l'ensemble de la planète et a infecté plus de 65 millions de personnes. Plus de 80 % des infections se font par voie sexuelle. Le sperme représente le principal vecteur de dissémination du VIH, la transmission étant plus efficace de l'homme à la femme (environ 50 % des personnes infectées par le VIH dans le monde sont des femmes à l'heure actuelle) ou de l'homme à l'homme que de la femme à l'homme. Paradoxalement, l'origine des particules virales libres et des cellules infectées présentes dans le sperme demeure très mal connue. Le sperme est constitué de cellules (parmi lesquelles les spermatozoïdes, les leucocytes, les cellules germinales immatures) et de sécré-tions (le liquide séminal) provenant des testicules, des épididymes, de la prostate, des vésicules séminales et des glandes bulbo-urétrales. L'infection de ces organes par le VIH a fait l'objet de peu d'études en raison de la difficulté d'accès aux organes reproducteurs d'hommes séropositifs pour le VIH. De ce fait, plusieurs questions essentielles restent posées (Figure 1) : -Quelle est la nature des sources productrices de virus dans le tractus ? Il est établi que les souches virales spermatiques ne proviennent pas uniquement du compartiment sanguin. Un ou plusieurs organes de l'appareil reproducteur sont-ils responsables de la charge virale spermatique ? -Quel est l'impact des protéines/peptides du sperme infecté sur la transmission sexuelle ? -Le tractus génital constitue-t-il un réservoir viral résistant aux traitements antirétroviraux (ou ART pour antiretroviral therapy) ? De nombreuses études ont montré que les thérapies anti-VIH ne permettent pas toujours d'éliminer la contamination du sperme par le VIH, même lorsque la virémie est indétectable. -Quelle est la cause des altérations du sperme observées chez des hommes porteurs du VIH et asymptomatiques ?> Alors que le sperme représente le principal vecteur de dissémination du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans le monde, l'origine du virus dans ce fluide demeure très mal connue. Chez certains hommes sous traitement antirétroviral efficace depuis plusieurs mois voire plusieurs années, le VIH persiste dans le sperme. Il est donc essentiel de déterminer la nature des sources de virus à ce niveau pour améliorer l'efficacité des thérapies actuelles. Nos travaux ont permis de mettre en évidence la réplication du VIH dans les organes participant à l'élaboration du sperme, confortant les analyses phylogénétiques qui indiquent que les particules virales et les cellules infectées présentes dans le sperme sont en partie produites localement. Cette production de virus au sein du tractus génital masculin pose de nombreuses questions : l'infection du testicule et/ou des glandes annexes est-ell...

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“…Lors de l'initiation d'une thérapie antirétrovirale efficace, la charge virale dans le sperme diminue en quelques semaines de façon spectaculaire [27]. Cependant de l'ARN VIH ou de l'ADN VIH est retrouvé de façon persistante dans le sperme d'environ 5 % des hommes traités présentant une charge virale sanguine indétectable, le compartiment génital constituant un réservoir de ce virus [27,28]. Ces données justifient :…”

Section: L'évaluation Du Risque Viral En Ampunclassified