“…Cela est dû en partie à la spécificité des matériaux empiriques. L'histoire travaille sur des archives fragmentaires et parcellaires, avec des zones de lumière et des zones d'ombre, des voix et des silences, ce qui stimule fortement l'imagination historique 3 : celle-ci vient compenser, en quelque sorte, les lacunes irréductibles sur les « motifs » subjectifs et intersubjectifs de l'agir révolutionnaire. Le fait de ne pas avoir l'acteur révolutionnaire devant soi, en chair et en os, pour répondre à toutes les questions que sur lui se pose l'analyste, fait foisonner les hypothèses, les reconstructions narratives, les interprétations de toutes sortes.…”