The longstanding debate between the homology and omnivorism approaches to the class bases of cultural tastes and practices rages on in cultural sociology. The homology thesis claims that class positions throughout the class hierarchy are accompanied by specified cultural tastes and specialized modes of appreciating them while the cultural omnivorism thesis contends that elites are (increasingly) characterized by a breadth of cultural tastes of any and all kinds. This study tests the applicability of these theses to musical tastes in Canada through the application of multiple correspondence analysis, latent class analysis, and logistic regression modeling to original telephone survey data (n = 1,595) from Toronto and Vancouver. I find that musical omnivorism, an appreciation for diverse musical styles, is not dispersed along class lines. Instead I find a homology between class position and musical tastes that designates blues, choral, classical, jazz, musical theater, opera, pop, reggae, rock, and world/international as relatively highbrow and country, disco, easy listening, golden oldies, heavy metal, and rap as relatively lowbrow. Of the highbrow tastes, all but jazz are disliked by lower class people, and of the lowbrow tastes, country, easy listening, and golden oldies are concurrently disliked by higher class people. Consistent with the homology thesis, it appears that class position is aligned with specific musical likes and dislikes. Le vieux débat entre les approches de l'homologie et de l'omnivorisme aux bases des classes des goûts et des pratiques culturels fait rage dans la sociologie culturelle. La thèse de l'homologie prétend que les positions des classes à travers la hiérarchie des classes sont accompagnées par des goûts culturels spécifiés et des modes spécialisés permettant leur appréciation. La thèse de l'omnivorisme culturel, en revanche, soutient que les élites sont (de plus en plus) caractérisées par un éventail de goûts culturels de toutes sortes. Cette étude expérimente l'applicabilité de ces thèses aux goûts musicaux au Canada à travers l'application de l'analyse des correspondances multiples, de l'analyse des classes latentes et du modèle de régression logistique aux données d'origine de l'étude collectées par téléphone (n = 1,595) de Toronto et de Vancouver. Je me rends compte que l'omnivorisme musical, une appréciation de styles musicaux divers, n'est pas dispersé le long des classes sociales. Bien au contraire, je trouve qu'il existe une homologie entre la position des classes et les goûts musicaux qui désigne les blues, la chorale, la musique classique, le jazz, le théâtre musical, l'opéra, la pop, le reggae, le rock et la musique du monde/internationale comme des styles des classes au niveau intellectuel relativement élevé. Cette homologie désigne la country, la disco, la musique d'ambiance, les anciens succès, le heavy metal et le rap comme des styles des classes au niveau intellectuel relativement bas. Des goûts des classes au niveau intellectuel élevé, tous les styles à l'exception ...