“…Ceci n'est pas simple à mettre en oeuvre puisque cela implique une présence physique longue ou répétée sur son « terrain », ce que l'on appelle observation participante, ou directe. Il s'agit alors par exemple d'apprendre la langue locale (une langue étrangère ou une manière particulière de dire l'être-ensemble), et d'obtenir la confiance de la communauté avec laquelle on travaille… qu'il s'agisse d'une famille mongole (Merli, 2009) ou kirghize (Pabion Mouriès, 2010) qui accueille des touristes, de guides en pays dogon (Doquet, 2009), en pays lobi au BurkinaFaso (Chabloz, 2007), ou encore en Tanzanie (Salazar, 2006), de paysans du monde rural français (Abram, 1997 ;Rogers, 2002 ;Cousin, 2011), de la transformation de Majorque (Waldren, 1996) ou d'un groupe de trekkeurs en route pour l'Himalaya (Boutroy, 2006). Maïté Boullosa (2010), Katia Boissevain (2010) analyser.…”