Source initiale de controverses, la gencive péri-implantaire est une structure biologique maintenant relativement bien connue.
La gencive péri-implantaire saine montre une grande ressemblance avec l’attache épithélio-conjonctive dentaire. Au niveau de l’épithélium, le sillon gingivo-implantaire ne comporte que quelques couches cellulaires, sans digitations, cellules positives à l’acide per-iodique de Schiff, traduisant la présence de muco-polysaccharides. Au niveau du tissu conjonctif, on trouve des fibres circulaires et des fibres perpendiculaires à la surface du titane.
La gencive péri-implantaire pathologique montre, surtout en présence de plaque bactérienne, des infiltrats inflammatoires importants entre l’épithélium et le tissu conjonctif ainsi que des signes d’oedème de ces tissus.
L’étude de l’évolution de cette structure dans le temps montre, lorsque l’hygiène est acceptable, un maintien de la qualité des tissus et un renforcement de la gencive kératinisée ou sa création lorsqu’elle n’était pas présente initialement.