L’article se propose de mesurer la précision relative des quantifieurs en s’appuyant sur des données du français et du grec et d’en déduire une échelle de précision permettant de les classer, qui utilise comme test l’usage des expressions exactement/akrivos , plus précisément-plus exactement/me pjo meghali akrivia, pour être plus précis/ja na ime pjo akrivis et des phrases interrogatives avec combien/poso. La notion de précision relative mise en évidence par ce test est d’extension beaucoup plus large que celle de force logique, puisqu’elle permet de situer dans une échelle de précision relative des quantifieurs intensionnels ( beaucoup/poli, trop/ipervolika poli ), et des quantifieurs extensionnels à implicature intensionnelle ( plus de/pano apo, presque/sxedhon ). On présente en fin d’article quelques données d’acceptabilité inattendues, y compris des différences entre le français et le grec pour le test Q 1 , pour être plus précis Q 2 , que nous suggérons de relier au statut pragmatique particulier de cette structure, laquelle pourrait être considérée comme un non-respect (provisoire) de la maxime de quantité de Grice.