“…D’abord, de nombreuses études interrogent les rituels sous l’angle de leur nouveauté, mettant ainsi en lumière l’émergence de « nouveaux rites » (Fellous, 2001 ; Lardellier, 2005) et de séquences rituelles « inventées » (Segalen, 2005), dans des domaines aussi divers que la gestion de la mort (Bacqué, 1997), les célébrations politiques (Baboulet-Flourens, 2003) ou les cérémonies adolescentes (Houseman, 2010). En parallèle, à l’image des travaux de Marc Bessin (2002) sur les rites de la jeunesse, de Lia Zola (2011) sur le carnaval alpin ou encore de Martine Roberge (2014) sur les rites de passage, d’autres analyses esquissent les remodelages et les recompositions de rites plus classiques, en pointant leurs nouvelles caractéristiques (non-obligation, individualisation et marchandisation notamment).…”