“…En effet, au-delà des connaissances sur les dangers et les risques MAC, leur implication dans une première étape de compréhension de l'énigme de l'exposition aux MAC a permis d'identifier cinq sources d'exposition potentielle, mais aussi de construire des AEP et des EEP, pour aboutir à la co-construction des surfaces de prélèvements. Alors, au regard des premiers résultats d'analyse, les prélèvements de surface confirment les sources de contamination par voie cutanée déterminées par les soignants et corroborent les résultats de la littérature à ce propos, sur : les mains (Fransman, Vermeulen & Kromhout, 2004 ;Fransman, Vermeulen & Kromhout, 2005), les surfaces (Atgé et al, 2020 ;Labrèche, Ouellet, Roberge, Caron, Yennek & Bussières, 2021 ;Ndaw et al, 2018), les poches (Canal-Raffin et al, 2020 ;Ndaw et al, 2018), et les excréta des patients (Nisse et al, 2017). Néanmoins, deux voies d'exposition n'ont pas été mentionnées dans leur discours : la voie respiratoire lors de l'administration (Kromhout, Hoek, Uitterhoeve, Huijbers, Overmars, Anzion et al, 2000 ;Micoli, Turci, Arpellini & Minoia, 2001) et la voie orale (Odraska, Mazurova, Dolezalova & Blaha, 2011) alors qu'une contamination est possible.…”