2015
DOI: 10.1051/medsci/20153112016
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Construction de cellules synthétiques

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“…En effet, depuis la découverte de l'ADN comme véritable support chimique de l'information génétique [1], la fascination autour de la création d'une cellule possédant le plus petit ensemble de fonctions (et peut-être de gènes) nécessaires et suffisants pour maintenir une forme de vie cellulaire n'a cessé de croître. Deux courants ont émergé : l'approche « constructive » (ou bottom-up), visant à construire des systèmes biologiques non naturels en s'appuyant sur l'assemblage de briques élémentaires aux fonctions définies [2][3][4] (➜) et l'approche « réductive » (ou top-down), visant à simplifier les systèmes biologiques naturels pour mieux les comprendre et en décrypter tous les mécanismes [5] (➜). Bien qu'il soit possible d'obtenir de telles cellules par réduction artificielle du matériel génétique d'organismes modèles comme Saccharomyces cerevisiae (~12 Mpb [mégapaires de bases]), Escherichia coli (~4,6 Mpb) ou Bacillus subtilis (~4,2 Mpb), une alternative consiste à utiliser des bactéries ayant perdu naturellement une grande partie de leur matériel génétique au cours de l'évolution.…”
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“…En effet, depuis la découverte de l'ADN comme véritable support chimique de l'information génétique [1], la fascination autour de la création d'une cellule possédant le plus petit ensemble de fonctions (et peut-être de gènes) nécessaires et suffisants pour maintenir une forme de vie cellulaire n'a cessé de croître. Deux courants ont émergé : l'approche « constructive » (ou bottom-up), visant à construire des systèmes biologiques non naturels en s'appuyant sur l'assemblage de briques élémentaires aux fonctions définies [2][3][4] (➜) et l'approche « réductive » (ou top-down), visant à simplifier les systèmes biologiques naturels pour mieux les comprendre et en décrypter tous les mécanismes [5] (➜). Bien qu'il soit possible d'obtenir de telles cellules par réduction artificielle du matériel génétique d'organismes modèles comme Saccharomyces cerevisiae (~12 Mpb [mégapaires de bases]), Escherichia coli (~4,6 Mpb) ou Bacillus subtilis (~4,2 Mpb), une alternative consiste à utiliser des bactéries ayant perdu naturellement une grande partie de leur matériel génétique au cours de l'évolution.…”
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“…2 UMR 1332 Biologie du fruit et pat hologie, INRA Bordeaux-Aquitaine, 71 avenue E. Bourlaux, 33882 Villenave d'Ornon, France. 3 Département de biologie, Université de Sherbrooke, 2500 boulevard de l'université, Sherbrooke, Québec, Canada. carole.lartigue-prat@inra.fr…”
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“…On pourrait donc s'attendre à ce que des gènes aient été conçus afin de coder les protéines nécessaires à la vie d'une bactérie, qu'ils aient ensuite été produits à partir d'oligonucléotides de synthèse et enfin assemblés pour constituer un chromosome bactérien, lequel s'avèrerait ensuite capable d'assurer le métabolisme, la croissance et la reproduction d'une bactérie. Bien sûr, il suffit d'un minimum de connaissances sur l'état actuel de la biologie moléculaire pour comprendre que, malgré tous les progrès récents [2] ( §), ce schéma ambitieux est encore très au-dessus de nos possibilités. L'article que je vais analyser dans cette chronique ne présente qu'une étape encore préliminaire vers la synthèse de la Vie ; il constitue pourtant un tour de force technologique et est le résultat de près de vingt années d'efforts d'un laboratoire très inventif et performant.…”
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