“…Également, entre 12 % et 32 % des jeunes disent avoir déjà réalisé des échanges de services sexuels pour assurer leur survie dans le contexte de l'itinérance (Leclerc et al, 2013;O'Grady et Gaetz, 2009). À cet égard, l'instabilité résidentielle et la précarité économique propres aux conditions de vie de l'itinérance feraient en sorte que les jeunes se soucieraient assez peu de leur santé, puisqu'elles et ils se préoccuperaient davantage de répondre à leurs besoins de subsistance, tels que se nourrir, se loger et se vêtir (Manseau, Blais, Côté et Provencher, 2011;Marshall et al, 2009). Malgré ces problèmes de santé sexuelle, les travaux disponibles, qui sont surtout quantitatifs, montrent que les jeunes en situation d'itinérance font une utilisation peu fréquente (quelques fois par année) des services en matière de sexualité (Tyler, Akinyemi et Kort-Butler, 2012).…”