Lake Superior supports fluvial, adfluvial, and lacustrine populations of brook trout (Salvelinus fontinalis). Adfluvial and lacustrine populations (termed coasters) are known for their large size and are coveted by anglers; however, little is known about their migratory habits or physiology. This study examined physiology and morphology of age 1+ lacustrine, adfluvial, and fluvial strains of brook trout in a laboratory setting. All strains in the study grew; however, there were no differences in growth rate, condition, relative mass, morphology, white muscle metabolic enzymes, or gill Na + ,K + -ATPase that clearly associated with putative life history strategy. Both thyroxine and triiodothyronine varied over the study period, and the fluvial (resident) strain consistently showed lower thyroid hormone levels than the three coaster strains. We conclude that the populations compared differed at the strain level, but do not show physiological or morphological variability that clearly associates with life history strategy; the exception was that populations demonstrating the coaster phenotype had increased concentrations of plasma thyroid hormones, which may be linked to growth potential or other coaster-related characteristics such as migration.Résumé : Le lac Supérieur abrite des populations fluviales, adfluviales et lacustres d'ombles de fontaine (Salvelinus fontinalis). Si les populations adfluviales et lacustres (ou « côtières ») sont reconnues pour leur taille importante et prisées des pê-cheurs sportifs, on en sait très peu sur leurs habitudes migratoires ou leur physiologie. La présente étude s'est penchée sur la physiologie et la morphologie de lignées lacustres, adfluviales et fluviales d'ombles de fontaine d'âge 1+ en laboratoire. Toutes les lignées à l'étude ont grandi. Toutefois, aucune différence n'a été notée sur le plan du taux de croissance, de l'embonpoint, du masse relatif, de la morphologie, des enzymes du métabolisme du muscle blanc ou de l'ATPase Na + ,K + branchiale qui pourrait être clairement associée à la stratégie de cycle vital putative. Tant la thyroxine que la triiodothyronine ont varié durant l'étude, et la lignée fluviale (résidente) présentait uniformément des niveaux d'hormones thyroïdiennes plus faibles que ceux des trois lignées côtières. Nous concluons que les populations comparées présentaient des différences au niveau de la lignée, mais ne montraient aucune variabilité physiologique ou morphologique clairement associée à la stratégie de cycle vital. La seule exception est le fait que les populations montrant un phénotype côtier présentaient des concentrations plus importantes d'hormones thyroïdiennes du plasma, ce qui pourrait être relié au potentiel de croissance ou à d'autres caractéristiques des populations côtières, comme la migration.[Traduit par la Rédaction]