Comparative Study of Cadmium Transfer in Ewe and Cow Milks During Rennet and Lactic Curds Preparation

Abstract

Cadmium transfer from whole milk to cream, rennet, or lactic curds was studied before and following a repeated oral cadmium administration to three lactating ewes and one cow. Before cadmium administration, the cadmium levels in milk were around 0.4 microg/L in ewes and less than 0.2 microg/L in cow. Throughout cadmium administration the mean cadmium levels in milk were 3.3+/-1.4 microg/L in ewes and 2.5+/-1 microg/L in cow. During cadmium administration, 86% of cadmium in ewe milk was dispersed in the skimmed milk and 17% in the cream, whereas only 72% was dispersed in the cow skimmed milk and 27% in the cow cream. Most of milk cadmium was associated with casein fractions. About 70% of milk cadmium was transferred to the rennet or lactic curds of ewe. The remaining cadmium present in whole milk, about 9%, was transferred to the rennet or lactic curd whey. In cow, the proportion of cadmium associated with rennet or lactic curds, rennet curd whey, and lactic curd whey was, respectively, 60%, 56%, 14% and 12% of total milk cadmium. The fraction of total cadmium transferred from milk to its milk products, whatever the species, ranged from 94% to 103%. The factor of concentration of cadmium from whole milk to milk products ranged from three to six. We suggest that the excretion of cadmium into milk is mainly achieved via the milk casein secretion. This is, to our knowledge, the first in vivo study where the cadmium transfer from milk to its milk products after repeated cadmium oral administration to ewe and cow has been studied.

Devenir du cadmium du lait de chèvre dans la crème et les caillés présure et lactique

“…Lorsqu'un fromage a une teneur en Cd supé-rieure à 5 µg·kg -1 , une contamination au cours de la fabrication doit être suspectée. aucune contamination particulière par le Cd n'est signalée, en France [13,14] et à l'étran-ger : Argentine [21], Espagne [25], Finlande [23], Italie [11], Pays-Bas [24], Pologne [9]. Les concentrations en Cd du lait sont souvent inférieures à 0,2 µg·L -1 ; elles dépas-sent rarement 2 µg·L -1 .…”

“…En fin d'expéri-mentation pour le lot n°2, la différence s'accentue. Chez la brebis, les concentrations dans le lait sont souvent légèrement supérieures aux concentrations sanguines [7,14]. Le lait représente une voie d'excré-tion mineure mais quotidienne pour le Cd [15].…”

“…Dans cette étude et dans les deux que nous avons réalisées précédemment chez la brebis et la vache [13,14], les facteurs de concentration (rapport de la concentration dans le produit fabriqué/concentration dans le lait de départ) sont compris entre 2 et 3,6 pour la crème et les caillés acides (les valeurs les plus basses étant observées chez la brebis) et généralement compris entre 5 et 6 pour les caillés présure. Marletta et al [11] trouvent 2,5 fois plus de Cd dans la crème que dans le lait entier de vache et 5,5 fois plus dans le fromage.…”

“…Bien que le facteur de concentration soit plus faible pour les caillés acides, étant donné que le poids frais obtenu est nettement plus élevé, le pourcentage de Cd qui se retrouve dans les caillés acides obtenus à partir d'une certaine quantité de lait est à peu près le même que celui qui se retrouve dans le caillé présure. Dans nos études précédentes, les pourcentages de Cd retrouvés dans les produits fabriqués avec du lait de vache étaient analogues à ceux du lait de chèvre, alors qu'avec les laits de brebis on retrouvait moins de Cd dans la crème (environ 20 %) et davantage dans les caillés (environ 70 %) [13,14], le pourcentage retrouvé dans les caillés acides étant toujours légèrement plus faible que celui retrouvé dans les caillés présure.…”

“…Pour répondre à cette question, nous avons pensé qu'il était utile d'étudier le transfert du Cd contenu dans le lait vers la crème et les caillés présure ou lactique lors de prépara-tions en laboratoire. Nous avons déjà réa-lisé des études sur les laits de brebis et de vache [13,14] ; le travail actuel concerne le lait de chèvre.…”