Comparaison de l'accès au premier emploi des apprentis et des lycéens

Abstract

Notre but est de comparer l'accès au premier emploi des apprentis et des lycéens et par conséquent de mesurer l'effet « pur » d'une formation en entreprise. Le modèle utilisé estime les paramètres associés aux probabilités d'être apprenti et d'être en emploi ainsi que ceux associés à la fonction de densité de la durée de la période de chômage observée. Les apprentis semblent avoir un avantage sur les lycéens, en terme d'accès au premier emploi. Access to the first job : Apprenticeship versus vocational shool ABSTRACT.-Our aim is to compare the access to the first job of apprentices and vocational school leavers and therefore measure the « pure » within-firm training effect. The model estimates the parameters linked to the probabilities of being an apprentice and being employed, and those associated to the probability density function of the unemployment duration. Apprentices seem to have a distinct advantage over those who attended vocational school in term of access to the first job.

Finalités et usages de la formation professionnelle. Apprendre un métier, trouver un emploi, poursuivre ses études ?

“…Des fondements du côté de la théorie 4. Colliot et Pouch, 1991 ;Bonnal, Mendes et Sofer, 2003 ;Cart et Léné, 2014. 5.…”

Comment l’apprentissage favorise-t-il l’insertion professionnelle des CAP-BEP ?

“…Au-delà d'un diplôme commun, apprentissage et voie scolaire traduisent une proximité différente de la formation au marché du travail. De nombreuses études font état de la possibilité d'embauche par l'employeur-maître d'apprentissage, à l'issue de la formation, souvent perçue comme participant de l'exception de l'apprentissage (Colliot & Pouch, 1991 ;Bonnal & al., 2003 ;Cart & Léné, 2014). Moreau (2003) parle du capital d'autochtonie que procure l'apprentissage pour expliquer ce mode de transition spécifique.…”

S’insérer dans l’emploi et s’engager dans le travail : parcours types de réussite des sortant.es de l’enseignement professionnel

“…Outre le fait que l'entrée y soit régie par la détention d'un diplôme, les métiers concernés relèvent davantage d'un processus de production, de transformation, d'intervention sur la matière (cuisiniers, plombiers, coiffeurs, électriciens, …) que du soin (« métiers du care ») ou de l'orientation vers autrui (« métiers relationnels ») du type animateurs, aides-soignant.es, agents des services hospitaliers... Logiquement, les individus de ce groupe sont surreprésentés dans le secteur de l'industrie et de la construction et sous-représentés dans les métiers des services à la personne, à la collectivité. (Bonnal, Mendes & Sofer, 2003 ;Joseph, Lopez & Ryk, op. cit.).…”