“…Seules les personnes très malades, celles qui souffrent d'hallucinations, de dépression sévère ou de psychose par exemple, seront qualifiés de la sorte (Townsend, 1979). Green et al (1987) ont vérifié, à l'aide de la technique de séman-tique différentielle, si la stigmatisation populaire des personnes souffrant d'un problème de santé mentale varie selon que l'on fait référence à un patient psychiatrique, un fou ou un ex-patient psychiatrique. Leurs résultats révèlent que le patient psychiatrique est perçu comme un être imprévisible, tendu et dangereux et, à un degré moindre, sans valeur, délicat, lent, faible, etc.…”