“…Il est en effet question non seulement d'identité sexuelle et de connotation politique, mais aussi de l'exorcisation de la nouvelle peur des femmes qui hante l'imaginaire collectif depuis la marche de l'automne 1789, la naissance des clubs et le début des revendications féminines : « le souvenir des mouvements des femmes fait partie avec celui des grandes manifestations populaires de la terreur des traumatismes de la Révolution » 11 . Cette hantise s'exprime « moins en termes de nature par elle-même inquiétante que sous les espèces d'un trouble dans le genre » 12 .…”