Cities in Shade: Urban Geography and the Uses of Noir

Abstract

This paper historicizes American cities after the Second World War through the rich motif of noir literature and film. But, in doing so, the paper is also a critical consideration of noir's work in urban studies. Noir has been drawn, often usefully but also unfortunately, away from its referents, from the terrain that it most directly summons but also from the spaces in which its contradictions are most apparent. Moving from a discussion of the distractions of Chinatown to contextual themes such as mobility and ruin, the paper links noir criticism and noir texts with broader debates in postwar urbanism and modernism. As just part of these discourses, noir not only is irreducible to certain essences, but can potentially perform the opposite role, challenging conventions of urban understanding and practice. The result would be a more detailed and subtle account of modernism's American geographies.

La représentation de l’Amérique du Sud dans l’oeuvre de Luis Sepulveda

“…La nouvelle géographie culturelle a proposé une approche presque radicale du polar, en y percevant la ville comme un problème à résoudre. Elle s'est plus récemment arrêtée aux représentations et aux relations de pouvoir entre classes, genres, ethnies (Farish, 2005 ;Schmid, 1995) et aux pratiques de l'espace réseauté (Le Bel, 2006). On s'est également servi du polar comme d'un instrument de remise en question épistémologique pour les spécialistes de l'espace urbain (Brosseau et Le Bel, 2007 ;Howell, 1998 tout comme celle du géographe, fait fi gure de problème à résoudre.…”

De la surface aux réseaux

“…En ce sens, Howell (1998) estime qu'il rend justice à la ville. Farish (2005) dirait que le genre policier est utile au géographe parce qu'il met en lumière des zones grises du milieu urbain tels les quartiers industriels ou les ghettos. Le héros du roman noir serait celui qui démontre une plus grande mobilité entre des territoires hétérogènes.…”

“…C'est un vide qui est susceptible d'être comblé par la conjonction relativement inédite du regard de la géographie et de celui de l'analyse littéraire pour saisir le sens et les manifestations variées de la métropolisation dans l'univers romanesque. En m'inspirant des travaux de Howell (1998) et Farish (2005, j'espère arriver à faire s'exprimer une partie de cette identité silencieuse et montrer comment l'analyse littéraire peut nous aider à penser autrement la géographie urbaine.…”

Lecture chronotopique du polar

“…Plus près de la « nouvelle » géographie culturelle Farish (2005), fait participer le polar et le film noir des années 1950 à un discours culturel plus général sur l'urbain. Ainsi, le polar n'est pas que le reflet d'une expérience de la ville comme les humanistes, ou des conditions sociales de production comme chez les radicaux.…”